Article 32
A titre expérimental, et pour une durée de trois ans à compter de la publication du décret prévu au second alinéa du présent article, le président du conseil régional, le président du conseil
départemental ou le président de toute collectivité territoriale de rattachement des établissements publics locaux d’enseignement, peut donner des instructions à l’adjoint du chef d’établissement
chargé des fonctions de gestion matérielle, financière et administrative, au titre des missions relevant de la compétence de la collectivité concernée. Ce pouvoir d’instruction s’exerce dans le
respect de l’autonomie de l’établissement public local d’établissement telle qu’elle est définie à l’article L. 421-4 du code de l’éducation.
Le projet de loi 4D est transmis au Conseil d’État. Grâce à l’action conjointe de l’UNSA éducation, du SNPDEN UNSA et d’A&I UNSA, le transfert pur et simple des adjoints gestionnaires aux collectivités locales est abandonné. Ne reste qu’une expérimentation d’un « pouvoir d’instruction » pour trois ans réservée aux collectivités qui en feront la demande. C’est là un moindre mal, mais cela reste un mal.
Même s’il ne s’agit pas d’une « autorité fonctionnelle » au sens plein du terme, ce « pouvoir » risque, comme nous l’avons déjà écrit, de mettre les adjoints gestionnaires d’EPLE dans des situations inconfortables, voire impossibles, avec un risque « d’injonction contradictoire » chaque fois qu’il y aura conflit entre le chef d’établissement représentant de l’État et le président de la collectivité mais également chaque fois que les collègues jugeront qu’ils n’ont pas les moyens de faire, donc d’obéir!
L’enquête conduite auprès de nos collègues (résultats détaillés bientôt disponibles) avec plus de 3000 réponses, prend valeur de sondage, et ce sondage est sans appel :
A l’heure ou le transfert envisagé de la médecine scolaire a été justement abandonné, les personnels administratifs en général et les adjoints gestionnaires en particulier ne doivent pas être les variables d’ajustement d’on ne sait quelle tractation politique. Ainsi, plutôt que de placer ces adjoints du chef d’établissement que sont les gestionnaires dans une situation impossible entre un marteau et une enclume au mépris de leur bien-être au travail voire de leur santé physique et mentale, mieux vaudrait intelligemment réfléchir à donner tout son sens au principe d’association des collectivités locales dont le rôle moteur est essentiel, au service public national d’éducation. Dans la loi actuelle, les outils existent, c’est le conventionnement Etat, collectivité, établissement. Il serait temps de lui donner tout son sens !
C’est pour cela que nous continuerons, de concert avec le SNPDEN UNSA et notre fédération, à combattre ce projet tout en restant force de proposition afin d’améliorer pour les élèves et les personnels le service public national d’éducation.
Pantin, le 3 mars 2021.
Jean-Marc Boeuf,
Secrétaire général A&I UNSA
Enfin des annonces concrètes !
Dans un contexte de gel du point d’indice combattu sans relâche dans le cadre de l’UNSA fonction publique ;
Dans un contexte de stagnation voire de recul de l’emploi public ;
Dans un contexte de crise où il est facile de nous opposer la situation lourdement déficitaire du budget de l’Etat ;
Dans un contexte où la voix de celles et ceux qui, au quotidien, font fonctionner le système éducatif a du mal à se faire entendre ;
Le dialogue volontaire, constructif et sans concessions qu’A&I UNSA a engagé dès janvier 2020 avec le ministre de l’éducation nationale de la jeunesse et des sports commence à porter ses fruits !
A cette occasion, il nous était dit que des annonces concernant la revalorisation des personnels administratifs seraient faites mi-janvier.
Ce fut le cas, mais ce qui nous fut dit la semaine du 15 janvier était notoirement insuffisant : pas d’engagement ferme pluriannuel et une enveloppe indemnitaire supplémentaire d’à peine 3M€ sur 2021.
Et pendant ce temps-là, nos collègues devraient se contenter de regarder passer les trains de revalorisation des autres personnels ?
Nous avons alors clairement fait savoir au ministre que ces premières annonces n’étaient pas acceptables. Un nouveau rendez-vous a donc été pris pour la semaine suivante.
En préalable à cette réunion fixée le 26 janvier, A&I UNSA a rappelé ses exigences :
A l’issue de cette réunion bilatérale, les annonces suivantes nous ont été faites et présentées comme fermes et s’inscrivant dans une logique pluriannuelle. La rédaction est celle du ministère, qui s’engage sur 3 points :
Aujourd’hui, la filière administrative de notre ministère est composée de 18% de catégorie A, 33% de catégorie B et 49% de catégorie C.
Cette répartition s’est progressivement éloignée de celle des autres ministères. Le ministère, conscient de la complexification des missions et des responsabilités croissantes des personnels administratifs, souhaite engager un plan de repyramidage et de requalification dans la durée.
Il a été confirmé qu’un schéma pluriannuel est expertisé par les services du ministère, visant à rattraper significativement la moyenne des autres ministères, et que des discussions interministérielles ont commencé.
Dès 2021, une première étape sera mise en œuvre dont le niveau nous sera prochainement confirmé, des discussions techniques étant en cours avec la Fonction publique pour définir un niveau qui soit réaliste avec les capacités réelles de recrutement.
2. Indemnitaire
Le ministère souhaite réviser les planchers indemnitaires de l’IFSE de la circulaire du 5 novembre 2015, pour toutes les catégories A, B et C.
Ces nouveaux planchers, relevés très significativement, distingueraient les agents non logés des agents logés.
Afin d’harmoniser les pratiques par le haut, l’abattement des planchers des agents logés devrait être limité à 15% de celui des non logés.
Une circulaire sera rédigée au 1er semestre 2021 fixant le nouveau cadre, avec une date d’application au 1er janvier 2022.
Financièrement, un premier budget de 6M€ en 2021 permettra d’anticiper les nouvelles règles, en ciblant prioritairement le rattrapage des personnels logés, mais sans exclure des augmentations pour les personnels non logés.
3. Évolution des métiers
Le ministère est prêt à engager des discussions autour des missions des personnels administratifs. S’agissant plus particulièrement de l’adjoint gestionnaire, il est nécessaire de le positionner pleinement en qualité d’adjoint du chef d’établissement. Ces évolutions nécessiteraient alors des ajustements réglementaires auxquels le ministère se dit favorable.
Grâce à ces annonces du ministère, nous allons maintenant travailler à la deuxième étape qui est celle de la concrétisation pour 2021 et les années à venir en gardant particulièrement à l’esprit les revendications suivantes :
Quoi qu’il en soit, dès à présent, ces nouvelles avancées obtenues, qui engagent le ministre, sont à porter au crédit de l’action constante et déterminée qu’a mené seul A&I UNSA tout au long de ces derniers mois auprès de notre employeur.
Nous vous tiendrons informé.es des suites de ce dossier à chaque nouvelle étape.
A&I UNSA, LE SYNDICALISME UTILE ET EFFICACE A L’ECOUTE DE TOUTES ET TOUS ET AU SERVICE DE SES ADHERENT.ES
Une malédiction semble toujours frapper les efforts de notre ministère s’agissant des systèmes d'information. Des inquiétudes fortes existent toujours s’agissant du ou des successeurs de SIRHEN et quant aux produits dédiés à la gestion des EPLE, les choses semblent suffisamment grave pour que nous interrogions à nouveau la DAF.
Retrouvez ci dessous le courrier envoyé le 21 janvier 2021 au Ministre de l'Education nationale concernant la situation des GRETA.
NB : Cet avant-projet, même s’il ne concerne pas a priori les services
déconcentrés de l’éducation nationale ni son administration centrale peut avoir à terme des conséquences sur l’ensemble du système éducatif dans la mesure où il modifie les équilibres au sein des
EPLE. Il est important en conséquence que tous les collègues quel que soit leur corps et leurs secteurs d’activité soient informé-e-s.
Dans notre communication du 21 décembre 2020 nous vous présentions l’avant-projet gouvernemental (« Loi 4 D ») visant, entre autres mesures de décentralisation, à placer les adjoints gestionnaires sous le « pouvoir d’instruction » des collectivités territoriales pour les compétences qui leurs incombent. Nous exprimions alors notre désaccord sur cet avant-projet, à la fois sur le fond et la forme et nous demandions à être reçus en urgence par le ministre. |
Dès le 23 décembre, le ministre donnait suite à notre demande et nous recevait, accompagné du directeur de cabinet, de la conseillère sociale et de la secrétaire générale du ministère.A cette occasion, il nous réaffirmait son opposition personnelle à la décentralisation statutaire des adjoints gestionnaires et nous indiquait que l’avant-projet, élaboré par le gouvernement à la demande majoritaire des élus locaux, ne prévoyait qu’une simple expérimentation d’un « pouvoir d’instruction » qui reste à définir, ce qui n’est pas pour nous la moindre des questions. |
Jean-Marc Boeuf, secrétaire général A&I UNSA, le 13 janvier 2021.
Répondez au questionnaire (du 13 au 31 janvier 2021) en cliquant sur le lien suivant : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc1WzFuoFp_OQuaGnNSuz8cWUMDcOlmPk1SR3iMTLTZxOirkw/viewform
Retrouvez ci dessous le courrier du secrétaire académique d'Administration et Intendance/UNSA adressé à M. le Recteur ainsi que la réponse du Rectorat.
Suite aux premières annonces de revalorisation des enseignant·es annoncées lundi 16 novembre, l'UNSA Éducation écrit au Premier ministre pour demander une loi de programmation pluriannuelle et la revalorisation de tous les personnels de l'éducation.
Ivry sur Seine, le 19 novembre 2020
Monsieur le Premier ministre
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le 16 novembre de premières mesures de revalorisation pour les enseignant·es et la répartition de l’enveloppe de 400 millions prévue pour 2021.
Depuis des mois, l’UNSA Éducation a insisté sur la nécessité et l’urgence de revaloriser l’ensemble des personnels de l’éducation et de donner de la visibilité à long terme.
Cette marche de 400 millions d’euros ne peut se concevoir que comme une première étape avant d’autres hausses successives qui permettraient enfin de donner des perspectives de revalorisation pour chacun des personnels.
C’est pourquoi nous vous demandons d’annoncer explicitement et très rapidement une loi de programmation pluriannuelle et les montants pour chaque année qui viennent donner des perspectives de revalorisation sur le long terme. Sans cette vision et cette clarté aucun « Grenelle des personnels de l’éducation » ne sera possible.
Les discussions en cours dans les différents chantiers de l’agenda social doivent aboutir à des mesures
concrètes. Aujourd’hui sur les 400 millions d’euros, seuls 21 millions sont disponibles en mesures catégorielles pour prendre en compte les personnels autres qu’enseignant·es, c’est
largement insuffisant. Il est urgent d’ouvrir des perspectives pour toutes et tous :
- revaloriser les plus bas salaires, notamment les AESH mais aussi les catégories B et C administratives et techniques et les AED
- prendre les mesures de revalorisation et de carrières pour les filières administratives, sociales, de santé et techniques
- concrétiser les engagements pris pour les personnels de direction et d’inspection
- poursuivre la revalorisation au-delà de 2021 pour les enseignant·es, Psy-EN, CPE
Notre organisation syndicale prend toute sa place dans le dialogue social dès qu’il est possible. L’enveloppe de 2021 n’est qu’une première étape. La connaissance de l’enveloppe globale de revalorisation et la programmation pluriannuelle sont aujourd’hui indispensables pour concrétiser les mesures pour nos collègues. C’est le sens de notre demande.
Veuillez recevoir, Monsieur le Premier ministre l’expression de mes salutations distinguées.
Frédéric MARCHAND
secrétaire général de l'UNSA Education
L'article L. 262 du livre des procédures fiscales dispose que les créances recouvrées par les comptables publics peuvent faire l'objet d'une saisie administrative à tiers détenteur (SATD)[1].
La SATD est une procédure de recouvrement forcé exorbitante du droit commun. Elle permet à l'agent comptable de saisir des sommes détenues par des tiers (établissement bancaire, employeur) pour le compte des débiteurs (familles, clients) de l'EPLE. La notification de la SATD au tiers emporte effet d'attribution immédiate des sommes qu'il détient pour le compte du débiteur. Elle impose au tiers l'obligation de déclarer les créances qu'il détient à l'égard du redevable et de verser ces sommes à l'agent comptable saisissant dans les 30 jours.
Sous réserve d'être adaptée, la SATD constitue une alternative au recouvrement par voie d'huissier, qui peut se révéler simple, peu coûteuse et efficace pour l'EPLE. Il appartient au chef d'établissement de déterminer s'il peut autoriser sa mise en œuvre au regard des enjeux financiers et des effets de la saisie sur la situation du redevable. Pour chaque situation, le dispositif doit être pleinement réfléchi et parfaitement maîtrisé du fait des conséquences lourdes et préjudiciables qu'il pourrait entraîner pour le débiteur[2].
Nous avons écrit à nouveau à la DGESCO pour dire que la prolongation des accès jusqu’au 4 novembre pour répondre à ce que nous avions signalé comme étant une
situation tout aussi incompréhensible qu’inadmissible, serait certainement insuffisante.
Il est impératif que cette situation incompréhensible et inadmissible pour les familles et les personnels ne se reproduise pas
l’an prochain.
Non, l’intendance ne peut pas suivre encore, toujours et à n’importe quel prix !
Aujourd’hui plus que jamais les bourses nationales sont un soutien financier essentiel aux familles.
Le contexte de la crise sanitaire a encore aggravé la situation des plus fragiles, de plus en plus nombreux.
Les personnels administratifs des collèges et des lycées agissent au quotidien auprès des familles dans leurs démarches.
La campagne des bourses nationales est un moment clé, unique, à ne pas rater.
Cette mission est supposée être simple à mener à bien : identifier les familles en difficulté, les accompagner pour que les dossiers de demande de bourses soient bien renseignés et rendus à temps, faire la liaison avec le service académique des bourses dans les délais, sinon leurs droits sont perdus.
Pourtant, un mois après la rentrée, cette mission est toujours impossible à conduire efficacement dans les collèges parce que les outils techniques mis à la disposition des équipes administratives des EPLE comme des usagers ne fonctionnent pas :
– un logiciel livré le 10 septembre alors que la campagne de bourses a débuté le 1er septembre,
– des bugs à répétition, des actualisations qui ne fonctionnent pas, des correctifs qui ne corrigent rien,
– un retour au dossier papier après avoir travaillé depuis 3 ans avec les familles pour les former au numérique,
Les conséquences sont catastrophiques.
Pour les familles d’abord, c’est un sentiment d’abandon et de mépris. Les procédures sont incompréhensibles et incohérentes, les outils mis à leur disposition sont défaillants.
Pour les personnels administratifs ensuite, dans les collèges et les services académiques, qui doiventexpliquer et accompagner des usagers perdus, alors qu’eux-mêmes n’ont pas d’informations suffisantes, pas de procédures cohérentes, pas d’outils efficaces. Avec la certitude que des familles n’auront pas accès à tous leurs droits…
La réponse de notre employeur est sans équivoque : « débrouillez-vous ! » :
Alors, ça suffit !
Il est déjà terrible de travailler pour un employeur qui prône la modernisation de la relation à l’usager tout en créant les conditions de l’aggravation de cette relation.
C’est encore pire quand tout le système repose sur le seul engagement des personnels administratifs des établissements et des services, qui doivent se battre au quotidien pour remplir leur mission sans les outils nécessaires, dans des contraintes de temps impossible à tenir, seuls face au mécontentement des usagers.
Cette situation intolérable laisse craindre le pire pour la campagne de bourses des lycées qui doit s’ouvrir au printemps 2021.
A&I UNSA exige de l’employeur un rétablissement sans délai du bon fonctionnement des outils nécessaires à la gestion des bourses nationales des collèges et un report de la fin de campagne si nécessaire.
A&I UNSA, au côté des personnels, reste vigilant et déterminé pour la réussite des bourses 2020/2021 des collèges et des lycées.
Le 09 octobre 2020
Jean-Marc Boeuf, secrétaire général
Le ministre Blanquer a annoncé un "Grenelle des professeur.es ".
Pour l'UNSA Éducation, ce sont TOUS les personnels qui doivent être concernés par ce Grenelle.
Un courrier vient d'être envoyé au ministre en ce sens, demandant des mesures rapides et concrètes pour l'ensemble des personnels d'éducation.
Ce matin les collègues en poste dans l’enseignement scolaire, quel que soit leur lieu d’exercice, ont pu lire sur leur boîte professionnelle le message du ministre
Jean-Michel Blanquer à l’adresse de tous les personnels, enregistré le 28 août.
voir la vidéo
Au final, pour être précis, il s’agissait principalement d’un message aux enseignants et aux directeurs d’école avec, et là il était pleinement dans son rôle, une déclinaison précise de ce qu’il veut pour l’école…
Certes oui, le ministre a bien évoqué un programme qui concernerait tous les personnels et tous les métiers… Mais rien de bien concret en termes d’annonce concernant en particulier nos filières et métiers, alors même que beaucoup de collègues sont ulcérés, le mot est faible, plus d’ailleurs pour le principe que pour les sommes en jeu, par la manière dont la prime covid a été gérée à l’échelle des académies, révélatrice de la manière cavalière voire méprisante dont ils sont traités.
Ainsi, lorsqu’il a évoqué les « rectorats » au service des enseignants, il aurait pu dire quelques mots sur ceux qui, alors que ces mêmes enseignants étaient en congés, ont assuré leur paye, leur nomination et leur mobilité.
Quant aux établissements, rien sur les personnels autres qu’enseignants, alors qu’ils contribuent très concrètement aujourd’hui même, dans les conditions particulières de la crise sanitaire, à l’accueil des élèves et des enseignants.
Il serait temps que le ministre, qui par ailleurs a accepté de signer un courrier reconnaissant l’importance des personnels administratifs avec un
programme de travail à la clé, en finisse avec les pudeurs de jeune homme chaque fois qu’il s’agit de parler d’eux, comme si les mots pour les reconnaître étaient trop gros pour sa
bouche…
Nous saurons, prochainement lui rappeler.
La crise sanitaire provoquée par la COVID 19 a d’ores et déjà durement éprouvé françaises et français et les difficultés économiques, sans parler d’un éventuel retour au confinement, se profilent à l’horizon.
À l’éducation nationale, la jeunesse et l’enseignement supérieur, cette crise aura mis en lumière l’importance des métiers de la logistique et du soutien des politiques en faveur des élèves et étudiant·e·s.
Chères et chers collègues, dans les EPLE, universités, CROUS, grands établissements, dans les services centraux, dans les circonscriptions, les services déconcentrés, vous pouvez être fier·e·s du travail que vous avez accompli pour la continuité, continuité sans laquelle les enfants de soignants, les élèves, les étudiants, n’auraient pas pu être accueillis, les examens organisés, les aides sociales versées, les fournisseurs et les salaires payés, continuité sans laquelle les personnels enseignants n’auraient tout simplement pu exercer leur métier.
Et pourtant, vous êtes, nous sommes bien mal récompensés !
À l’heure où nous écrivons ces lignes :
Nous avons immédiatement interpelé le ministère. Voici les réponses de Monsieur Soetemont, directeur général des ressources humaines des ministères éducatifs :
Sur la prime COVID : « à l’occasion de récentes réunions avec les recteurs et les secrétaires généraux d’académie, ma collègue directrice des affaires financières, Mélanie JODER et moi-même n’avons pas manqué de rappeler l’éligibilité des personnels administratifs à la prime Covid-19, dans la mesure où leur surcharge de travail est objective et peut être quantifiée, à l’instar des autres catégories de personnels. Croyez bien que nous resterons très attentifs aux modalités de mise en place de cette prime ».
Sur les congés : « Des échanges intervenus avec les académies nous ont permis de constater que les rectorats pourraient être conduits à travailler un peu différemment cet été, par exemple pour s’assurer de la bonne affectation des lauréats des concours enseignants. Nous avons toutefois précisé que, sous réserve de ces nécessités de service en cette année particulière, les personnels administratifs doivent bien évidemment être autorisés à prendre cet été des congés annuels. »
Ces réponses ont le mérite d’être claires et de ne pas éluder les questions, mais elles ne sont pas suffisantes en l’état actuel des choses, où l’autonomie mal comprise dans certains établissements et académies fait obstacle à un traitement équitable et juste des personnels, que ce soit en termes de métiers, de régimes indemnitaires et de déroulés de carrière. En particulier dans les services, A&I UNSA estime que trois semaines de congés en continu au minimum doivent être garantis aux personnels sur cette période.
Demain se prépare aujourd’hui. À l’heure ou la représentation et la défense des personnels sont gravement remises en cause au travers de la loi de transformation de la fonction publique et de ses décrets d’application, il est indispensable que tous les personnels administratifs, C, B, A, qui sont plus de 55 000 à l’éducation nationale la jeunesse et l’enseignement supérieur, prennent conscience de la force qu’ils représentent !
Cette force doit tout d’abord se faire connaître. Dans un passé récent, vous avez été
plus de 10000 à répondre aux enquêtes lancées par A&I UNSA, enquêtes qui nous ont permis de convaincre le ministre d’engager des discussions en bilatérale avec nous (voir ci dessous).Mais cette force aura d’autant plus de mal à se faire connaître si les syndicats sont
affaiblis !
Conformément aux engagements du ministre Blanquer précisés par lettre du 20 janvier 2020 les thèmes de l’agenda social sont
systématiquement abordés avec A&I UNSA préalablement à toutes discussions multilatérales avec les autres organisations.
C’est ainsi que sur le sujet important et délicat des régimes indemnitaires, A&I UNSA a obtenu des résultats encourageants.
1 : La DGRH, enfin, après des années d’atermoiements, a décidé de mettre un terme à la disparité de traitement indemnitaire qui existe
au sein des EPLE entre personnels administratifs logés et personnels de direction logés. Nous avions œuvré pour que le gestionnaire, A ou B, devienne un véritable adjoint du
chef d’établissement. C’est visiblement cet argument de traitement différencié désormais insoutenable qui l’a emporté et qui sera utilisé vis à vis de Bercy
afin d’obtenir les moyens budgétaires nécessaires le cas échéant, sachant que certaines académies (Amiens) ont déjà procédé à un traitement non différencié logés/non logés au sein des personnels
éligibles au RIFSEEP.
Important : conformément à nos mandats, cette égalité logés/non logés sera étendue à tous les collègues C, B ou A, pas simplement
les adjoints gestionnaires.
2 : La DGRH a également acté le principe de la convergence des régimes indemnitaires vers la situation la plus favorable
constatée, et ce pour tous les personnels logés et non logés, C, B, A.
Cela semble évident, nous l’avions écrit : en quoi un personnel administratif des ministères que nous représentons serait, à grade égal, fonctions égales, temps de
travail égal, inférieur à un personnel administratif d’un autre ministère ? L’argument du nombre n’est que budgétaire, humainement et en terme de management il est sans valeur.
Bien sûr, notamment pour le point 2, cela passera d’abord par des harmonisations internes et sera soumis à un plan pluriannuel. Mais voilà au moins deux points essentiels ou nous pouvons sans arrières pensées rejoindre pleinement l’action de notre ministère. Il lui appartient maintenant de tenir ses engagements pour l’ensemble de la filière administrative quel que soit leur lieu d’exercice : EPLE, services ministériels et académiques, grands établissements mais également l’enseignement supérieur. Rappelons que nous avons saisi la ministre Vidal dès février 2020 de cette question pour son département ministériel. Son directeur adjoint de cabinet a, en juin 2020, donné des instructions à la DGRH tant pour les universités que les CROUS et les grands établissements d’enseignement supérieur.
Pour ce faire, la détermination de tous les personnels administratifs, qui doivent absolument prendre pleine conscience, quelle que soit leur catégorie, de leurs intérêts communs et de la nécessité pour eux d’avoir des représentants du personnels reconnus, est indispensable !
Arrêté du 17 avril 2020 portant adaptation pour la session de printemps 2020 des épreuves des concours d'accès aux instituts régionaux d'administration en raison de la crise sanitaire née de l'épidémie de covid-19
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do…
Le ministre de l’Éducation nationale a répondu à l’UNSA Éducation
concernant les personnels BIATSS. Pour la première fois des signes d’ouverture et de reconnaissance sont apportés : l'impact de la réforme sur les personnels BIATSS sera spécifiquement
examinée.
Les personnels administratifs, assistantes de service social, infirmières, médecins, techniques, ingénieurs du ministère ont été oubliés par le gouvernement dans cette période. Ils ne sont jamais
cités sur les conséquences de la réforme des retraites et sur de possibles revalorisations.
L’UNSA Éducation n’a de cesse depuis des mois de rappeler qu’aucun collègue ne doit être perdant avec la réforme des retraites. Lors de chaque rencontre, de chaque échange, nous avons exigé de voir nos collègues BIATSS reconnus et considérés. Les disparités indemnitaires avec d’autres ministères et entre académies sont flagrantes et doivent être réduites.
La semaine dernière le ministre nous a apporté une réponse pour un programme de travail spécifique pour les administratifs. Aujourd’hui par son courrier, il annonce un calendrier de rencontres pour l’ensemble des personnels ainsi qu’une réunion spécifique sur la question des conséquences de la réforme des retraites pour ces filières.
Pour l’UNSA Éducation ces annonces constituent une étape et doivent nous permettre de travailler et faire
avancer nos revendications.
Avec ses syndicats de personnels BIATSS, l’UNSA Éducation va s’employer pour obtenir des garanties pour la réforme des retraites et pour l’amélioration des
carrières.
Ivry sur Seine, le 29 janvier 2020
Frédéric MARCHAND,
Secrétaire général de l'UNSA Éducation
Retrouvez ci dessous le courrier du ministre.
Vous trouverez ci dessous la lettre du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
Dans une lettre en date du 20 janvier 2020, le ministre Jean-Michel Blanquer s’engage à travailler immédiatement avec A&I UNSA sur les points suivants :
pour l’ensemble des catégories C, B, A.
Par cet engagement spécifique du ministre envers notre organisation, A&I UNSA fait à nouveau la démonstration de son syndicalisme utile à tous les personnels qu’il représente.
Nous continuerons au sein de l’UNSA à nous battre pour :
– en finir avec le gel du point d’indice ;
– tirer le meilleur d’une réforme des retraites que nous n’avons pas demandée, qui pose beaucoup de questions et comporte encore bien trop de zones d’ombres.
Pantin, le 22 janvier 2020
Jean-Marc Bœuf
Secrétaire général
L’UNSA Éducation est intervenue sur la situation des personnels et le devenir du réseau. Un projet de transformation a été annoncé au dernier Conseil d’Administration de l’établissement. Face aux rumeurs, il était urgent d’obtenir des clarifications. L’UNSA Éducation a rencontré d’une part M.Geffray, DGESCO, et d’autre part M. Panazol, DG du réseau Canopé.
Les transformations à venir ( janvier 2021)
La mission nationale: Canopé sera l’opérateur de formation continue en ligne, avec le support de M@gistere. Canopé devra
créer et animer une plateforme de valorisation des ressources produites par les enseignants.
Le Réseau : les ateliers Canopé renforceront les équipes de formation continue sous l’autorité des Recteurs, tout en gardant leur espaces physiques, de tiers Lieux éducatifs. «Ils sont appelés à
devenir les labs des Rectorats», nous a précisé le DGESCO.
Les transformations encore en arbitrage, soumise à concertation avec les représentants des
personnels
Les Directions Territoriales (sans les ateliers) : 2 scénarios sont proposés par la DGESCO. Elles seraient attachées au siège national, organisées en pôles de compétences, au service de la
production de ressources de formation en ligne. Ou, rattachées elles aussi aux rectorats, comme les ateliers.
Les exigences de l’UNSA Éducation
Canopé doit demeurer un acteur incontournable du développement professionnel des acteurs de l’éducation . Le réseau assure une mission de service public, et apporte une grande singularité dans
l’offre de formation, par sa capacité à innover, à prendre en compte les besoins des équipes, à répondre de manière agile, originale et pertinente à chaque demande. Le réseau est clairement
reconnu par ses usagers comme partenaire dynamique et de qualité. Ces qualités ne sauraient être dissoutes dans des services de Rectorat, il est indispensable de trouver le schéma d’organisation
et d’administration qui permettra de conserver cette singularité.
Les personnels de Canopé ont vécu une refondation très récente de leurs missions, ils ont acquis de précieuses compétences pour accompagner le système éducatif du 21eme siècle. Ils doivent être
respectés, et ne pas être à nouveau déstabilisés.
Des éléments confirmés
- L’objectif du Ministère n’est pas de perdre les compétences de Canopé, mais de fournir aux recteurs un outil au service
de la formation continue, par le biais de l’expertise des ateliers Canopé.
- L'abandon des éditions papier par CANOPE : la fin des projets en cours et plus de nouveautés
- Les personnels seront préservés et bénéficieront d’une clause de restructuration, lorsque l’arrêté de restructuration
sera finalisé, c’est en bonne voie, nous a t-on dit.
- Tout ceci sera effectif au mieux en janvier 2021, sans date butoir fixée.
L’UNSA Éducation soutient les personnels de Canopé mobilisés et poursuivra son action tout au long de cette année de chantier qui s’ouvre pour défendre la spécificité de cet opérateur du Ministère, et le respect et l’accompagnement de ses personnels.
Parce qu'au ministère de l'Education nationale, il n'y a pas que les enseignants, vous trouverez ci dessous le courrier envoyé à Jean Michel BLANQUER pour alerter le ministre sur le faible régime indémnitaire des personnels administratifs exerçant au sein de l'éducation nationale . Pour l'UNSA éducation : zéro perdant.
Depuis que le Premier ministre a rendu ses premiers arbitrages sur le futur système universel des retraites, la situation des enseignant.e.s occupe le devant de la scène médiatique.
Alors que de premières garanties sur les futures revalorisations des carrières enseignantes ont été apportées, la situation de nombreux autres personnels demeure préoccupante en l’absence de garanties les concernant. Il est urgent de les prendre en compte.
L'UNSA Éducation et ses syndicats BIATSS interpellent J.M. Blanquer dans un courrier.
Parmi nos 130 000 collègues occupant des fonctions dans les secteurs administratifs, techniques, santé, sociaux et des
bibliothèques de nos ministères éducatifs, certains disposent de régime indemnitaire représentant une faible part de leur rémunération, et
bien souvent très inférieurs à des fonctions équivalentes dans d’autres ministères. De plus, nous savons que les disparités indemnitaires entre les académies entre elles et avec
l'administration centrale sont très importantes.
Et comme, avec le système universel, c’est l’ensemble de la rémunération (incluant primes et indemnités) qui sera désormais pris en compte pour le calcul des pensions (contre l’indice détenu
durant les 6 derniers mois de sa fin de carrière auparavant), nous avons de légitimes inquiétudes. Il nous faut des élements fiables et
des simulaitions pour mesurer la réalité et prendre les mesures nécessaires.
Un flou inacceptable
Ainsi, depuis le lancement de la concertation autour de la mise en place d’un futur système universel, l’UNSA Éducation ne cesse d’alerter ses interlocuteurs dans les ministères et à la Fonction publique sur la nécessité de n’oublier aucun personnel et particulièrement ceux avec des faibles régimes indemnitaires.
Seuls les cas types évoqués dans le rapport de l’ex-haut commissaire aux retraites constituent de fragiles bases de
comparaison et mettent à jour le décalage des régimes indemnitaires de nos ministères éducatifs avec ceux de fonctions comparables d’autres ministères.
On y découvre par exemple une simulation de carrière d’un.e collègue de catégorie B ayant eu un régime indemnitaire moyen compris entre 25 et 27% de son salaire alors qu’au ministère de
l’éducation nationale ce même régime est en moyenne de 19%, il tombe même à 16% dans l’enseignement supérieur. L’écart est considérable.
Des revalorisations indispensables
Cette problématique est identique pour les corps des infirmier.e.s, des assistant.e.s sociaux, des technicien.e.s de recherche, des secrétaires administratifs, des adjoint.e.s techniques... qui ont des régimes indemnitaires faibles et inférieurs à la moyenne observée dans la Fonction publique. Nous portons des revendications légitimes sur les requalifications d’emploi de C en B et de B en A et sur la nécessité de combler les écarts indemnitaires par rapport aux autres ministères.
Aujourd’hui, aucun cas-type, aucune simulation de carrière précises et sérieuses ne sont disponibles, cela contribue à
renforcer le caractère anxiogène de la réforme.
Pour l’UNSA Éducation, ce n’est plus acceptable. Il est temps que des simulations précises nous soient fournies dans les plus brefs délais afin de garantir qu’il n’y ait aucun.e puni.e de la
réforme.
L’UNSA Éducation sera exigeante pour l’ensemble des personnels.
Pour A&I UNSA, cette note de service 2020 est marquée cette année par des évolutions statutaires incontournables de gestion de nos carrières. Cette note va notamment mettre en application les principales évolutions de la loi n°2019-628 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique. Elle reste néanmoins inchangée dans sa structure en comportant toujours les parties relatives à l’entrée dans la carrière, le déroulement de carrière et la mobilité. Afin de vous aider dans votre lecture, nous avons fait le choix de vous présenter ces principaux éléments.
https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=147002
Christelle CAPLIN-DAHENNE, secrétaire départementale d'A&I de l'Oise a été reçue le jeudi 10 octobre 2019 pour attirer l'attention de la nouvelle DASEN sur les problématiques des personnels administratifs rattachés à la DSDEN de l'Oise et sur les relations Collèges/CD60. Retrouvez ci dessous le compte rendu.
Le 3 octobre, le comité technique ministériel de l’éducation nationale a examiné pour avis le décret portant sur l‘organisation des régions académiques.
Ce fut l’occasion pour l’UNSA Éducation d’insister sur la nécessité, lorsqu’il s’agit de réorganiser, de créer de nouveaux services ou de modifier des services existants, de mettre en œuvre un véritable dialogue social respectueux des personnels et soucieux de la qualité du service à rendre aux élèves.
De manière générale, ce qui nous importe ce n’est pas de préserver pour elle-même la taille et la forme des académies. Celles-ci ont varié dans le temps et l’espace et varieront encore.
Ce qui nous importe vraiment ce sont le devenir et la place des personnels et l’efficacité du service public en faveur des élèves et étudiants.
C’est la qualité des relations avec les usagers et la qualité du dialogue social qui feront l’intelligence de la mise en œuvre d’un texte qui porte, par sa complexité, un certain nombre de risques organisationnels (distinction entre matière délégable, subdélégable et non délégable, multiples possibilités de délégations et de subdélégations, multiples intervenants, conjugaison nécessaire entre autorité hiérarchique et autorité fonctionnelle…)
A&I UNSA a eu l’occasion de l’affirmer souvent : les personnels non enseignants en général et administratifs en particulier ne sont pas là pour empêcher le bon fonctionnement du système éducatif mais bien pour lui permettre de fonctionner au mieux dans le cadre de la légalité républicaine.
Pour ce faire, avec et auprès des autres personnels, les personnels administratifs ont besoin d’une organisation lisible, efficace, dont ils puissent partager les objectifs, et pas d’un système bureaucratique et aveugle.
Le drame récent du suicide de Christine Renon qui ne supportait plus un métier de directrice d’école devenu vide de sens, a jeté une lumière crue sur ce qui est, par certains aspects, le mal bureaucratique.
Prenons garde à ce que, de manière insidieuse, pour tous ses personnels, l’éducation nationale, qui devrait être la plus humaine des administrations, ne devienne un jour pareille à Cronos dévorant ses enfants.
Pantin, le 03 octobre 2019
Jean-Marc Bœuf
Secrétaire général
*Modernisation de la fonction financière
A&I UNSA rappelle que la réforme du système financier et comptable des EPLE, MF2, « MF au carré », en lien avec les logiciels de scolarité, est un élément majeur de l’évolution des services rendus au plus près des usagers du système éducatif ;
A&I UNSA rappelle que MF2 aura des conséquences majeures sur les métiers des collègues exerçant en EPLE quelle que soit leur catégorie C, B, A et qu’il doit être un levier essentiel d’une politique ambitieuse de requalification de postes ;
A&I UNSA constate, malgré l’investissement fort consenti par nos collègues de l’administration centrale, des services académiques et des établissements engagés dans le projet MF2 :
A&I UNSA exige :
Adopté par le Conseil national d’A&I UNSA à Pantin le 18 septembre 2019
La loi n° 2019-828 de transformation de la fonction publique a été promulguée le 6 août 2019 et publiée au JO n°182 du 7 août 2019, malgré l’unanimité des organisations syndicales contre ce texte.
Retrouvez une synthèse des changements apportés par la loi sur nos carrières et sur nos droits.
La loi de transformation de la Fonction Publique a été votée par le parlement et publiée au J.O. le 7 août 2019.
Cette loi, l’UNSA l’a combattue avec l’ensemble des organisations syndicales. Mais, cette loi, l’UNSA a contribué à en limiter les effets néfastes en obtenant la création d’un nouveau dispositif de défense des intérêts individuels des agents : les agents pourront choisir un représentant désigné par l’organisation syndicale représentative de leur choix pour les assister dans l’exercice des recours administratifs contre les décisions qui leurs sont défavorables.
Dans ce contexte A&I UNSA, 1er syndicat représentatif de la filière administrative, mobilisera son réseau territorial de plus de 800 élu·e·s pour continuer à défendre efficacement nos collègues, notamment :
Dans ce contexte, A&I UNSA poursuivra son action en faveur de tous les collègues administratifs C, B, A exerçant dans les ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et des sports, notamment :
L’administration du système éducatif ne saurait être arbitrairement cloisonnée entre enseignement secondaire, jeunesse, enseignement supérieur et sports. La gestion des ressources humaines au travers d’un secrétariat général commun doit être un levier dynamique pour la carrière de toutes celles et ceux qui exercent des fonctions d’administration générale et financière au sein de l’ensemble des ministères concernés.
Voici les résultats de l'enquête menée du 7 au 28 mai dernier auprès des collègues exerçant dans les services ministériels et déconcentrés.
Jean-Michel Blanquer s'est dernièrement adressé aux personnels administratifs au travers d'une vidéo afin de les remercier de leur engagement, particulièrement sollicité en cette fin d'année. Nous prenons acte de cette initiative d'un ministre envers "les invisibles", suffisamment rare pour être soulignée. La bonne foi du ministre n'est donc pas en cause mais nous en attendons aujourd’hui des effets concrets !
De ce point de vue, nous constatons avec satisfaction, alors que nous avions demandé dès le 19 juillet 2017 au directeur du cabinet un programme de travail en faveur des personnels administratifs C, B, A, qu'un certain nombre de constats partagés ont été conduits avec la DGRH et que l'agenda social mis en place reprend une grande partie de nos revendications. Ainsi, à l'issue de la réunion conclusive du groupe de travail portant sur le "renforcement de l’attractivité de la carrière des attachés", au delà de la simple et importante problématique des attachés, il a été décidé la création d'un groupe de travail "métiers de la filière administrative" (C, B, A adjoints, secrétaires, attachés) Qu'il soit bien clair qu'il ne s'agira pas pour nous de ne traiter que des question de formations et de définitions de métiers mais bien d'aborder, entre autres :
Le ministre, en reconnaissant l’importance et l'engagement des personnels administratifs au sein du service public d'éducation, renforce la légitimité de nos revendications.
Des espoirs sont confortés. Qu'ils ne soient pas déçus !
Une note du directeur de cabinet du ministre l’Éducation nationale aux recteurs et aux directeurs académiques des services de l’Éducation nationale incite à mobiliser les personnels administratifs et techniques le samedi voire le dimanche. Ceci afin de rendre opérationnel un nouveau dispositif de gestion du mouvement des enseignants du premier degré mis en œuvre au pas de charge. En effet depuis des semaines le nouveau modèle, qui conjugue changement de règles avec changement de système informatique, menace de planter à chaque étape de son déploiement.
Pour l’UNSA Éducation, il est inacceptable d’en arriver à de telles situations.
C’est bien l’impréparation et la précipitation que nous avions dénoncées qui est en cause.
Après la colère face aux nouvelles règles, c’est l’inquiétude qui monte chez les enseignants. Pour éviter, le bug généralisé, ce sont maintenant les personnels administratifs et techniques qui subissent ces situations.
Ces agent·e·s ont un cadre horaire réglementaire qu’on semble trop facilement oublier dans cette situation. A minima la note aurait pu aborder la question du volontariat et de l’indemnisation de ces travaux supplémentaires sur le week-end. L’UNSA Éducation demande que des compensations exceptionnelles soient accordées aux personnels qui ont dû travailler le samedi ou le dimanche.
Pour l’UNSA Éducation, ce genre d’injonctions pour compenser la défaillance d’une réforme mal préparée ne doivent pas se reproduire. L’ensemble des personnels doivent être reconnus et respectés.
Ivry sur Seine le 29 mai 2019
Frédéric Marchand, sécrétaire général UNSA Éducation
Jean-Marc Boeuf, sécrétaire général A&I UNSA
Martine Samama, sécrétaire générale UNSA ITRF.Bi.O
Stéphane Crochet, sécrétaire général SE UNSA
Retrouvez ci dessous le power point diffusé aux représentants des personnels.
Le Gouvernement, suite à la demande de plusieurs syndicats dont l’UNSA, a ouvert une discussion sur l’attractivité dans la fonction publique et sur le
recrutement.
En préalable aux échanges, l’UNSA a tenu à rappeler que l’attractivité de la fonction publique passe par une amélioration des conditions de rémunération, des
conditions de travail des agents, de l’évolution des carrières et des équipements.
L’UNSA a également évoqué la nécessité d’un discours positif des élus et du gouvernement vis-à-vis des métiers de la fonction publique.
Extrait de la déclaration liminaire de l’UNSA Fonction Publique
"Revaloriser a minima la valeur du point d’indice à la hauteur de l’inflation est donc une première mesure indispensable pour maintenir l’attractivité des métiers.
Le prochain Rendez-Vous salarial sera déterminant en matière d’attractivité".
L’attractivité est un élément essentiel pour la fonction publique pour pouvoir recruter des femmes et des hommes en fonction de leurs compétences et de leur talent au service de l’intérêt général. C’est le sens de l’article 6 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
La fonction publique recrute chaque année des milliers de personnels, certains par concours, d’autres sur contrat. Les enjeux du recrutement sont donc primordiaux pour assurer la qualité du service public sur tout le territoire.
Par exemple, concrètement :
La discussion qui pourrait, selon le gouvernement prendre une forme de concertation, devrait aborder plusieurs autres sujets :
Sur ce dernier point, l’UNSA rappelle que l’apprentissage est une voie de formation et non de recrutement. Comment respecter les principes de recrutement en fonction des compétences et des talents sinon en instaurant une réflexion sur les pré-recrutements et/ou sur le choix des apprentis ?
L’UNSA insiste sur la formation initiale et continue, tout au long de la vie avec une politique de Gestion Prévisionnelle des Emplois, des Effectifs et des Compétences pour intégrer les évolutions des métiers et les besoins des services tout en permettant des secondes carrières.
L’UNSA insiste encore sur l’accueil des personnels entrants dans la fonction publique avec le souci de fidéliser les agents sur les territoires, en
s’interrogeant, par exemple, sur une politique pertinente de logement.
De plus, l’UNSA propose d’étudier l’évolution des 23 600 postes vacants proposés sur le nouveau site de la fonction publique qui regroupe les offres de poste des trois versants : Place de l’emploi public.
Le prochain groupe de travail est prévu le 21 mai et devrait traiter des concours.
Première étape d’une démarche d’ampleur sur l’ensemble des champs professionnels occupés par les personnels administratifs de l’éducation nationale de la jeunesse et de l’enseignement supérieur, l’enquête « adjoint gestionnaire » lancée par A&I UNSA a suscité un intérêt considérable chez nos collègues puisque nous avons recueilli près de 3500 réponses ce qui n’est pas négligeable compte tenu du nombre d’EPLE.
« Inconnue » peut prendre ici deux significations. Celle de l’équation mathématique ou celle de la femme que l’on méconnaît. A lire l’enquête qu’A&I UNSA a conduite, il se pourrait que les deux acceptions aient du sens.
Tout d’abord, sur les 3500 collègues participants, plus de 72 % sont des femmes. Sauf à considérer que les adjoints gestionnaires hommes sont tous particulièrement timides et muets, cela est révélateur de la réalité de la profession. De ce fait, l’enquête contribue bien à mieux connaître et faire connaître ces adjoints gestionnaires qui sont majoritairement des femmes.
Ensuite, femme ou homme, il apparaît que l’adjoint gestionnaire est bien, pour partie du moins, une « inconnue » au sens où sa valeur, qui contribue au quotidien à faire fonctionner les collèges et les lycées, est peu ou mal évaluée et reconnue.
Ainsi, bien que nos collègues se sentent utiles à plus de 95 %, près de 61 % considèrent que la hiérarchie ne reconnaît pas leur travail. Il s’agit essentiellement de la hiérarchie académique et ministérielle, puisque la reconnaissance au sein de l’équipe de direction est acquise à 66%. Ces chiffres nous semblent particulièrement révélateurs de la tension professionnelle vécue par nos collègues, source de malaise, d’inquiétude voire de souffrance au travail.
De plus, alors que le ministère définit la fonction d’adjoint gestionnaire comme relevant de la catégorie A, 32 % des collègues ayant répondu sont de catégorie B, ce qui constitue un motif majeur d’insatisfaction et de possible malaise au sein d’une équipe de direction dont tous les autres membres sont de catégorie A.
Le ministère nourrit de grands projets en termes de gestion des ressources humaines de proximité. A cette occasion, l’inspection générale s’est souvenue qu’il existe des adjoints gestionnaires en EPLE et qu’ils pourraient être des acteurs utiles de la mise en œuvre de cette ambition au service des enseignants. A cela, nous répondrons que la gestion des ressources humaines ne concerne pas que les enseignants et que pour bien s’occuper des autres, faut-il encore être suffisamment reconnu, formé, valorisé, rémunéré.
Au sein de l’équation du service public d’éducation, il est temps de donner à cette inconnue que représente l’adjoint gestionnaire toute la valeur qui est la sienne.
A&I UNSA, première organisation représentative de la profession, s’y emploie.
Pantin, le 21 mars 2019
Jean-Marc Bœuf
Secrétaire général
Le gouvernement a décidé de présenter son projet de loi aux organisations syndicales mercredi 13 février nonobstant le grand débat national voulu par le Président de la République.
Cette volonté du gouvernement d’aller toujours plus vite est en totale contradiction avec la démarche du grand débat national. Services publics, fiscalité, dépense publique sont, en effet, bien au cœur de ce débat et concernent tous les Français.
L’UNSA Fonction Publique relève que ce projet de loi acte une régression des droits des agents publics.
Certes le statut de la fonction publique est maintenu mais il subit de profondes entailles : gestion individualisée des carrières et des mobilités, élargissement du recours au contrat sur des emplois permanents, rupture conventionnelle…
Certes les CAP sont conservées mais elles perdront une partie importante de leurs compétences, à savoir les mobilités et les promotions. Elles n’auront plus qu’un rôle limité aux questions disciplinaires ou de recours ! Cette transformation renforcera l’individualisation des relations entre le supérieur hiérarchique et l’agent au risque d’altérer le fonctionnement des services publics.
L’UNSA conteste par ailleurs que le CHSCT, en tant que tel, soit fondu dans une instance unique appe-lée CSA (Comité social d’administration). Cela se traduira par un affaiblissement de la protection et de la santé des agents au moment même où des restructurations intenses se profilent. La possibilité renforcée de recourir à des contractuels précaires plutôt qu’à des titulaires accentuera la dégradation du service public alors que les services publics doivent être modernisés et renforcés pour améliorer l’offre de service au plus près des citoyens.
Ce projet de loi ne tient pas compte, sur les points essentiels, des remarques, critiques et propositions de l’UNSA qu’elle a portées à la connaissance du gouvernement lors des nombreuses réunions qui ont ponctué l’année 2018.
Pour être précis, ce projet de loi est un texte décidé par le seul gouvernement. Il contient de nouveaux dispositifs que l’UNSA Fonction Publique va maintenant évaluer pour vérifier qu’ils assurent les garanties dues aux agents publics alors que d’importantes restructurations sont déjà annoncées. Alors que les débats actuels font apparaître la nécessité d’une politique plus solidaire alliant une indispensable transition écologique à l’intérêt général, le gouvernement affaiblit son meilleur levier qu’est la fonction publique au service du pays.
L’UNSA Fonction publique combattra les impacts négatifs de ce projet de loi. Elle appelle le gouver¬nement à entendre ses arguments.
Le recrutement et la formation des élèves stagiaires des instituts régionaux d’administration (IRA) viennent d’être profondément réformés par
décret.
L’UNSA Fonction publique a fait des propositions pour améliorer ce texte dont certaines ont été retenues par le Gouvernement.
La réforme des IRA sera effective dès le 1er septembre 2019, date d’entrée en vigueur du décret n°2019-86 du 8 février 2019 relatif aux instituts régionaux
d’administration.
La réforme des IRA porte sur quatre points essentiels :
• Le recrutement se fera sur deux promotions par an (au lieu d’une actuellement)
A savoir :
Les nouvelles épreuves du concours seront mises en œuvre pour le cycle de recrutement de la promotion entrant au 1er septembre 2020.
• La formation sera décomposée en deux périodes probatoires, de six mois chacune
Au terme de cette 1ère période, un jury évalue et juge leurs aptitudes à prendre un poste en tant que stagiaire. Au vu du classement établi par le jury décidant des élèves aptes à poursuivre leur formation de stagiaire en administration, le ministre chargé de la fonction publique en arrête la liste et pré-affecte les stagiaires.
Les élèves dont les résultats sont estimés insuffisants par le jury ne figurent pas sur la liste de classement. De même, les élèves non classés qui ne sont pas admis au bénéfice de la mesure prévue à l’alinéa précédent sont licenciés ou, s’ils étaient déjà agents publics, réintégrés dans leur corps d’origine ou dans leur situation antérieure.
Pour l’UNSA Fonction publique, il n’est pas acceptable d’admettre un licenciement d’un élève qui n’aurait jamais été mis en situation professionnelle sans juger de ses aptitudes sur la totalité de la formation et à l’échéance du stage effectué en service d’affectation.
Avant cette pré-affectation, les élèves auront exprimé, dans l’ordre du classement, leur souhait quant au corps et à l’administration dans lesquels ils seront pré-affectés, après avoir été préalablement informés de la localisation des postes offerts dans les différents corps.
Ce droit à l’information a été obtenu par l’UNSA Fonction Publique car il importe que le souhait des élèves soit pris en compte préalablement à la décision de leur pré-affectation, après avoir été informés de la localisation des postes offerts dans les différents corps.
Cette possibilité de tutorat a été obtenue par l’UNSA Fonction Publique car l’accompagnement des élèves dans leur prise de poste puis lors de leur stage probatoire doit non seulement faire l’objet d’un suivi individualisé par l’institut régional d’administration dont il relève mais également d’un tutorat responsable, en liaison avec l’institut, pour un bon déroulement de la prise de poste et de la période de stage.
• La décision de titularisation interviendra au terme de la 2ème période probatoire de stage en administration
Actuellement, le ministre chargé de la fonction publique arrête la liste des élèves aptes à être titularisés au vu des décisions prises par le jury à l’issue de la formation d’un an.
Avec la réforme, la décision de titularisation pourra être prononcée à l’issue du stage de quatre mois par l’employeur d’accueil. L’UNSA Fonction publique estime que la décision de titularisation ne doit pas être prise par le seul employeur public sur les seuls résultats d’un stage mais faire l’objet d’une décision collégiale d’un jury sur l’ensemble de la formation.
L’UNSA Fonction publique a obtenu des améliorations du décret sur d’autres points importants de la réforme des IRA.
• La représentation au Conseil d’administration de chaque IRA des membres désignés sur proposition des fédérations syndicales de fonctionnaires représentées au Conseil supérieur de la fonction publique de l’Etat
Comme la représentation des employeurs au sein des conseils d’administration ainsi que celle des personnels et des élèves seront renforcées, l’UNSA Fonction publique a demandé et obtenu que ce nombre soit porté de 2 à 3, afin que la représentation des fédérations syndicales de fonctionnaires soit préservée.
• Le report de la période de formation pour des circonstances exceptionnelles d’ordre familiales ou de santé
L’UNSA Fonction publique a demandé et obtenu un report de formation, dans la limite de quinze mois, jusqu’à la rentrée de l’une des deux promotions suivantes, sur avis d’un médecin agréé pour les candidats admis aux instituts régionaux d’administration qui ne peuvent être nommés, pour raison de santé ainsi qu’avant la décision de nomination en qualité d’élève pour un motif lié à des circonstances familiales exceptionnelles.
Pour l’UNSA Fonction Publique, pour raison de santé ou en cas de circonstances familiales exceptionnelles graves, les candidats admis aux IRA doivent pouvoir bénéficier d’un report raisonnable du début de leur formation, jusqu’à la rentrée de l’une des deux promotions suivantes. Ces dispositions permettront aux agents concernés de débuter leur période de formation dans les meilleures conditions possibles, en tenant compte de la scolarité prévue en deux promotions.
• La réduction du temps de l’engagement de servir l’Etat
L’engagement de servir l’Etat sera de trois ans au moins à compter de la date de leur titularisation au lieu de cinq ans actuellement.
• La modification de l’autorité de tutelle des IRA
Pour affirmer le caractère interministériel des missions des IRA et du recrutement des attachés d’administration d’Etat, corps interministériel à gestion ministérielle, les IRA changent de tutelle, ils relèvent du Premier ministre et non plus du ministre chargé de la fonction publique.
En conclusion :
Pour l’UNSA Fonction publique, la réforme du recrutement et de la formation des élèves stagiaires des IRA a été impulsée en fait pour
des motifs de réductions budgétaires. La subvention de l’Etat (SCSP) allouée aux IRA serait inférieure de 5% aux besoins des instituts en 2019 et une baisse supplémentaire de
10 % serait d’ores-et-déjà prévue en 2020. Souhaitons que ces changements permettent, malgré tout, une formation plus dynamique.
Il n’est pas courant d’être entendu sans avoir le sentiment d’être écouté.
C’est pourtant ce qui vient de se produire, puisque Jean-Michel Blanquer, dans un long entretien accordé à l’AEF, vient de confirmer, à l’exception de la Normandie ce qui pour nous ne se justifie pas, l’abandon de la fusion des académies, le maintien des recteurs et des rectorats tout en confortant les recteurs de régions académiques qui auront désormais une autorité hiérarchique.
Monsieur le Ministre dit avoir pris sa décision conjointement avec Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur après avoir écouté les acteurs de terrain.
Peut-être aurions-nous gagné du temps, et les personnels de la sérénité, si, avant d’être entendus si tard, nous avions été écoutés plus tôt, car c’est un schéma semblable que nous avions défendu auprès de la mission « organisations territoriales » dès janvier 2018 : créer un lien hiérarchique direct entre le recteur de région académique et les recteurs d’académie sans supprimer les académies.
En tout cas, contrairement à ce que beaucoup semblent penser, il se confirme que le syndicalisme, tout du moins celui que nous portons, n’est pas coupé du terrain.
En conséquence, dans un contexte de suppressions de postes et parce que nous sommes proches et à l’écoute du terrain, nous tenons à nouveau à réaffirmer que :
Rien d’efficace ne peut se faire sans les personnels, rien de durable ne peut se faire contre les personnels.
A&I UNSA et sa fédération seront toujours au côté de celles et de ceux qui sont au service de l’école.
Pantin, le 8 février 2019
Jean-Marc Bœuf
Secrétaire général
Ouverture de la plate-forme numérique « Place de l’emploi public » commune aux trois versants de la Fonction publique dont la mise en service est
prévue le 15 février 2019 pour faciliter la mobilité dans les trois versants de la fonction publique.
Pour l’UNSA, son succès dépendra, à la fois, de la simplicité d’utilisation et de la réalité de la vacance des postes.
L’UNSA demandera qu’un bilan et une évaluation de ce dispositif soient menés et présentés pour la fin de l’année
2019.
La DGAFP a invité le 30 janvier 2019 les organisations syndicales représentatives à une réunion de présentation de la nouvelle plate-forme
« Place de l’emploi public ».
Favoriser la mobilité interministérielle et celle entre les trois versants de la fonction publique, c’était déjà l’objet de l’ordonnance du 13 avril
2017 relative à la mobilité dans la fonction publique. Un des moyens pour y parvenir, c’est de rendre obligatoire la publication, sans délai, par les employeurs publics de la
fonction publique de l’Etat, territoriale et hospitalière, des offres d’emplois sur un espace numérique commun.
Par offre d’emploi, il faut entendre la création ou la vacance de tout emploi public permanent y compris les emplois pourvus par contrat s’ils sont d’une durée égale ou supérieure à un an.
Tel était l’objet du décretn° 2018-1351 du 28 décembre 2018 relatif à l’obligation de publicité des emplois vacants sur un espace numérique commun aux trois fonctions publiques.
Cette obligation de publicité des emplois vacants doit permettre une meilleure visibilité des offres d’emploi et faciliter les mobilités des agents publics et leurs parcours professionnels.
Toutefois, l’UNSA Fonction publique constate que de par les nombreuses dérogations à la règle de publicité, énoncées à l’article 2 de ce décret, toutes les offres d’emploi ne pourront être consultables sur la plate-forme, cela réduit d’autant la portée de cette obligation.
Ainsi ne sont pas soumis à l’obligation de publicité :
Quoiqu’il en soit, la publication des postes vacants va contribuer à une meilleure gestion des emplois et des compétences dans la fonction
publique.
Pour concrétiser cette obligation, il fallait créer une nouvelle plate-forme de bourse à l’emploi public utilisable et commune aux trois versants de
la fonction publique en se servant des données et des acquis d’expérience existants déjà pour la fonction publique de l’Etat (la Bourse Interministérielle de l’Emploi Public) et pour
la fonction publique territoriale (Emploi Public).
C’est le portail de la Fonction publique qui accueillera la plate-forme dénommée « Place de l’emploi public » dès le 15 février 2019.
Elle sera accessible également par saisie directe par un moteur de recherche.
Elle se veut un outil numérique facilement utilisable à la fois pour les employeurs publics qui déposent leurs offres d’emploi et pour les candidats
désirant effectuer une mobilité.
• Pour les employeurs publics
Il leur sera possible de gérer les offres d’emploi en temps réel et en toute transparence. Ils pourront créer une offre d’emploi grâce à un formulaire
d’avis de vacance comportant toutes les informations obligatoires citées à l’article 3 du décret n°2018-1351 du 28 décembre 2018, à savoir :
– le versant de la fonction publique dont relève l’emploi ;
– la création ou la vacance d’emploi ;
– la catégorie statutaire et, s’il y a lieu, le grade, de l’emploi ;
– l’organisme ou la structure dans laquelle se trouve l’emploi ;
– les références du métier auquel se rattache l’emploi ;
– les missions de l’emploi ;
– l’intitulé du poste ;
– la localisation géographique de l’emploi ;
– la date de la vacance de l’emploi ;
– l’autorité à qui adresser les candidatures et le délai de candidature.
Les employeurs publics pourront joindre tout document jugé utile et mentionner des éléments de rémunération liés à l’emploi, notamment la nouvelle
bonification indiciaire (NBI).
Mais, ils ne seront pas obligés de publier les fiches de poste.
Dommage ! Car elles contiennent des informations utiles et nécessaires pour faciliter la prise de décision des candidats en les renseignant sur :
• Pour les candidats
Ils pourront effectuer :
La présentation sur écran du Portail de la Fonction publique hébergeant la Plate-forme « Place de l’emploi public » a donné un aperçu des
qualités et des points à améliorer.
• En points positifs :
En ce qui concerne la gestion des données personnelles et le droit éventuel à l’oubli, la DGAFP a assuré que la plate-forme « Place de Emploi public » respectait toutes les règles obligatoires du Règlement général des données personnelles (RGPD).
La DGAFP a signalé que cette première version de la plate-forme pouvait être améliorée au deuxième semestre 2019 pour arriver à une gestion mutualisée des offres d’emplois et des données grâce à la signature de conventions multipartenariales entre les responsables de chaque versant de la fonction publique.
Il est par ailleurs prévu de réaliser des statistiques sur la durée de vacance des emplois, le choix des métiers ainsi que l’attractivité des trois versants de la fonction publique qui devient un nouveau chantier du Gouvernement.
Pour l’UNSA, le succès de cette nouvelle plate-forme de l’emploi public dépend avant tout de la volonté des employeurs publics chargés d’alimenter le
site en offres d’emplois et du respect de leur obligation de publier les postes vacants.
La rémunération nette des fonctionnaires titulaires et stagiaires baisse de quelques euros (à autres éléments constants) au 1er janvier. La cause? Un accroissement progressif du taux de retenue pour pension civile. Explications...
Vous avez peut être constaté que, depuis 2012, votre rémunération¹ baisse en début d'année civile. Pas de beaucoup, mais de quelques euros à chaque fois.
Les reformes sur les retraites, vous vous souvenez ? L'un des éléments consistait — au nom du principe d'égalité — à monter les retenues des fonctionnaires au niveau de celles des salariés du secteur privé. Qu'on soit salarié du privé ou du public, l'«effort contributif» sur la part salariale doit être de même niveau.
Voilà pourquoi notre revenu baisse chaque 1er janvier: nous contribuons davantage au régime de retraite de la Fonction publique. C'est pourquoi le taux de pension civile (PC) augmente.
Année-Taux de retenue en vigueur 2013- Montant mensuel en euros de la retenue PC (Pension Civile)
2012 8,39% 203,95€
2013 8,76% 212,95€
2014 9,14% 222,18€
2015 9,54% 231,91€
2016 9,94% 241,63€
2017 10,29% 250,14€
2018 10,56% 256,70€
2019 10,83% 263,27€
2020,11,10% 269,83€
La contribution à la pension civile augmente pour se rapprocher du taux du privé (aux alentours de 11%).
Selon de récentes estimations du Conseil d’orientation des retraites (COR), à revenu et à durée de carrière comparables, les retraites du public (régime unique) et du secteur privé (retraites de base et complémentaire obligatoire) sont équivalentes (même en tenant compte de la règle «des six mois»).
Même si elle n'est pas agréable pour les fonctionnaires qui la subissent, cette «mise à niveau» enlève un argument à ceux qui veulent remettre en cause le système de retraite de la Fonction publique.
Ce qui est moins normal, comme nous ne cessons de le répéter, c'est que la valeur du point d'indice, elle, soit gelée depuis juillet 2010. L'UNSA a du moins négocié et obtenu un étalement de la dernière réforme des retraites de 2012 pour en lisser les effets...
Au 1er janvier 2019, la retenue «pension civile» a donc augmenté passant de 10.56% à 10,83% de votre traitement brut, soit environ une dizaine d'euros en plus (pour la contribution) et en moins (pour la rémunération nette) chaque mois. À situation constante (à l'exception donc des collègues ayant connu simultanément un changement de situation au 1er janvier:changement d'échelon, de grade ou de corps; variation à la hausse du régime indemnitaire), les rémunérations nettes des fonctionnaires vont baisser.
Comme l'écrit l'UNSA Fonction publique: «cette situation ne pourra pas durer. L’ensemble des fonctionnaires a besoin de reconnaissance, y compris financière».
L’UNSA Fonction Publique considère que la réunion de ce jour à Bercy ne répond pas à la demande explicite que l’UNSA porte depuis 18 mois afin d’améliorer rapidement le pouvoir d’achat de tous les agents publics.
L’UNSA a demandé que le gouvernement ouvre de nouvelles négociations afin d’améliorer la rémunération des agents publics avec des effets immédiats et pérennes sur le pouvoir d’achat.
L’UNSA rappelle qu’au 1er janvier la hausse des cotisations « retraite » impactera à nouveau le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
En laissant de côté, une nouvelle fois, les agents publics, le gouvernement ne répond pas aux fortes attentes créées par le Président de la République dans son annonce du 10 décembre. Il ne reconnait toujours pas l’engagement de tous les agents publics au service du pays et des français.
Cette réunion est donc une nouvelle occasion manquée.
Paris le 21 décembre 2018
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique
Monsieur Dussopt, secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Action et des Comptes publics, serait presque offusqué de tant d’audace. Augmenter le point d’indice, comme lui demande l’UNSA et la majorité des organisations syndicales de la fonction publique ? Vous n’y pensez pas ! Cela coûterait 5 milliards ! Quant au reste, n’y songez même pas.
Dans ce contexte, les quasi-invisibles que sont les personnels administratifs devraient presque se réjouir, à l’Éducation nationale, de n’avoir « que » 400 postes supprimés au budget 2019. Il parait en effet que c’est le moins pire du pire car, comme dirait M. Griveaux, porte-parole du gouvernement, moins plus moins ça fait plus et le meilleur du pire est à venir : certains bons esprits parlent de 20 000 postes qu’il faudrait supprimer. En effet ça fait plus. Beaucoup plus.
À l’exception des policiers, auxquels l’État doit, excusez du peu, la bagatelle de 175 millions d’euro d’heures supplémentaires, les serviteurs de l’État, toujours moins nombreux, seront donc condamnés à faire la danse devant le buffet qu’ils contribuent à garnir chaque jour.
Mais quand le maître ne sait pas tenir la maison, quand il laisse 38 milliards d’impôts par an – dixit Le Figaro – s’évader par la porte qu’il a laissé ouverte, il n’a pas de leçons à donner à ses serviteurs.
Les miettes concédées aux salariés par ce gouvernement sous forme de prime de ceci ou de cela dont on nous dit qu’elles pourraient également bénéficier aux fonctionnaires seront toujours prises dans la même poche : celles de ceux, citoyens et entreprises, qui payent l’impôt.
Il existe trois couleurs primaires. Le gouvernement a pris un carton jaune. Le président a essayé d’y opposer le bleu, bleu délavé d’un ciel d’après orage.
Reste le rouge. C’est la couleur d’A&I UNSA. Si le rouge doit devenir la couleur de l’exaspération de nos collègues, A&I, dans le respect dû à la République, le portera.
Pantin, le 21 décembre 2018
Jean-Marc Bœuf
Secrétaire général
Comme annoncée, les suppressions e postes administratifs s'accélèrent. Sur le plan national, ce sont bien 400 postes qui seront supprimés, dont 17 pour l'Académie d'Amiens. Le Ministère ne flèche pas ces suppressions donc la répartition entre les postes en services et en établissements est du ressort de Mme la Rectrice.
L’UNSA Fonction Publique demande depuis plusieurs mois que le gouvernement reconnaisse enfin l’engagement des agents
publics au service de l’intérêt général.
Elle revendique une mesure de revalorisation des traitements de tous les agents publics, fonctionnaires comme contractuels.
Le RDV salarial du 17 octobre faisant suite à celui du 18 juin 2018 ne s’est traduit que par une liste d’annonces qui ne répondent pas à cette exigence.
Reprise de l’application du protocole PPCR qui améliore toutes les grilles de rémunérations au 1er janvier 2019, après sa suspension pendant un an
que l’UNSA a dénoncée fortement. Selon le projet de loi de finances 2019, 750 millions € sont prévus.
L’UNSA Fonction Publique rappelle que le protocole PPCR est positif pour les agents des trois versants.
Reconduction de la GIPA pour 2018. La mise en paiement devrait être effective avant la fin de l’année.
Revalorisation de l’indemnisation des frais de missions :
L’UNSA Fonction Publique revendique toujours que la prise en charge des frais de repas soit améliorée.
Elle rappelle par ailleurs que les frais de déplacement ne constituent en aucune manière une revalorisation salariale mais une juste prise en charge de
frais souvent avancés par les agents pour accomplir leurs missions.
Compte Épargne Temps (CET) :
Nouvelles mesures :
La protection sociale complémentaire a été évoquée :
le rapport demandé aux inspections générales devrait être présenté au cours du premier trimestre 2019. Pour l’UNSA Fonction Publique, ce dossier est essentiel pour la santé de tous les agents publics.
Globalement, l’UNSA Fonction Publique estime que l’ensemble de ces mesures parfois utiles mais toujours inéquitables, ne constituent pas la réponse à l’enjeu d’un RDV salarial cohérent pour les 5,4 millions d’agents publics qui attendent une réelle hausse de leur rémunération en 2019 pour compenser la hausse de l’inflation et lutter contre l’érosion de leur pouvoir d’achat.
Nous avons rencontré mercredi 3 octobre 2018, Mme Bourhis, conseillère sociale et M. Geffray, directeur général des ressources humaines, accompagné de M. Delanoë, sous- directeur des études de gestion prévisionnelle, statutaires et de l’action sanitaire et sociale.
Nous avions demandé à avoir rapidement une entrevue, suite à notre conseil national du 19 septembre 2018, afin d’échanger sur la revalorisation du RIFSEEP et la situation indemnitaire des personnels dans les académies, et ce, dans le cadre des thèmes de travail inscrits à l’agenda social 2019.
A ces points nous avons ajoutés les suppressions de 400 emplois d’administratifs au budget 2019 ; la réorganisation territoriale et ses conséquences pour les personnels ; les requalifications d’emplois de C en B et de B en A ; les taux de promotions pour les ADJAENES, SAENES et AAE trop faibles ; la situation de nos collègues administratifs de Jeunesse et Sports.
M. Geffray a réaffirmé la nécessité d’une convergence indemnitaire à l’occasion du rendez- vous triennal sur le RIFSEEP. Il ne méconnaît pas les disparités parfois importantes et non justifiées entre académies. Cela est au cœur des préoccupations ministérielles et la discussion va se poursuivre, d’ici la fin octobre avec la secrétaire générale des ministères et le DGRH. Un calendrier de travail national et les mesures envisagées seront communiqués. En attendant, il ne peut y avoir de GT académiques sur le RIFSEEP et des instructions seront données aux recteurs d’académie. Nous avons indiqué à nos interlocuteurs que si des GT se tiennent, les représentants A&I UNSA y participeront en rappelant à leurs interlocuteurs que rien ne sera acté localement tant que les concertations nationales ne seront pas terminées !
Nous avons rappelé à M. Geffray l’urgence de mesures fortes au point de vue indemnitaire, par une revalorisation des montants, le passage de la PFR et de l’IFTS au RIFSEEP s’étant fait à moyens constants.
Le signal envoyé par ce ministère n’est pas le bon, en effet au lieu de se poser la question des missions et des moyens alloués, on supprime 400 emplois. Reprenant notre communiqué de septembre 2018, Où ? Comment ? Pourquoi ? Il est nécessaire de poser les questions avant d’apporter des réponses. Ici, c’est tout l’inverse, la réponse est donnée et ne répond à aucune des questions. La réorganisation prétend redonner vigueur à l’école par un remembrement radical.
Pour Mme Bourhis, le MEN ne peut s’exonérer des suppressions de postes de fonctionnaires mais le ministre connaît le travail des administratifs et a essayé au maximum de réduire le nombre de suppressions.
Nous avons rappelé le plan de requalifications mis en œuvre de C en B et de B en A. Pour nous, il ne saurait être achevé et nous demandons au ministre de poursuivre les requalifications commencées en 2015. Cela est une nécessité pour conserver l’attractivité de l’Éducation nationale et d’implanter et pourvoir les postes de catégorie A dans les services et EPLE. Nous sommes opposés au fait de faire passer en catégorie B des postes d’adjoint gestionnaire au motif qu’il y a un manque de cadres A.
Nous avons mis l’accent sur les adjoints gestionnaires en EPLE et les chefs de bureau dans les services. En tout état de cause, les postes A occupés par des B doivent être des B3. A minima l’indemnitaire doit compenser en partie le fait d’être en poste sur une catégorie supérieure à celle détenue par l’agent.
Nous avons souligné à nouveau que les taux de promotion sont trop faibles pour les catégories C, B et A. S’il y a eu publication des taux pour la catégorie C pour une période de 3 ans, ceux de la catégorie B sont devenus annuels et nous attendons la publication pour 2019. M. Geffray nous informe que cela doit se faire rapidement et qu’il y aura 1 point de plus qu’en 2018. Il veut bien convenir avec nous que cela n’est pas suffisant. Il se rapprochera de la DGAFP et de la direction du budget pour que ces taux soient revus, pour les catégories C et B. Pour la catégorie A, le taux de 7% pour l’accès au grade d’attaché principal est « figé » depuis 2015, or les taux dans les autres ministères plus attractifs sont un facteur aggravant de la fuite des AAE vers ces ministères. Pour la hors classe des AAE, nous rappelons à nos interlocuteurs notre position : doublement du taux applicable soit de 10 à 20%.
Des collègues Attachés d’administration ont été avertis oralement qu’ils étaient « basculés » en gestion du MEN au ministère de la santé, et ce sans notification écrite ni demande expresse. Il y a un problème d’interprétation sur leur position administrative. Nous souhaitons une réponse claire et rapide, au besoin un arbitrage, afin que les personnels administratifs de Jeunesse et Sports restent gérés par le ministère de l’Éducation nationale.
En fin d’audience, nous avons abordé la question de la prime REP+, celle-ci sera versée fin octobre pour les mois de septembre et octobre puis mensualisée.
De même, nous avons alerté la conseillère sociale sur un certain nombre de points intéressant nos collègues de Polynésie Française dont la question récurrente de la NBI. Mme Bourhis a chargé la DGRH de nous apporter toutes réponses en la matière.
Cette audience de plus d’1h30 a permis d’ouvrir des pistes avec notre employeur notamment en matière indemnitaire et nous attendons la mise en œuvre des mesures inscrites à l’agenda social dans les semaines qui viennent. Cela doit être la concrétisation de notre syndicalisme utile et exigeant, afin d’être la voix du syndicalisme des gens utiles !
Cette audience avait pour but d’expliciter la méthode et le calendrier retenus par les ministres pour la mise en œuvre de ces réorganisations.
Cette première rencontre a permis d’obtenir de premiers éclaircissements sur le contenu de cette lettre ainsi que sur les premières garanties qui seront apportées aux personnels.
Objectifs affichés
L’arbitrage politique a été rendu par les ministres, ils veulent 13 recteurs de région
académique à la tête des 13 régions métropolitaines au 1er janvier 2020. L’idée force portée par JM Blanquer est d’améliorer la gouvernance du système en le rapprochant au plus près du terrain et
en interrogeant l’ensemble du pilotage actuel. Il ne faut pas y voir une « recentralisation » et une mutualisation des centres de décisions au niveau des métropoles régionales. Le rôle
du périmètre départemental serait réaffirmé.
Ces réorganisations ne doivent pas être juste une adaptation du « mécano organisationnel » dixit la secrétaire générale. Elle souhaite que ce travail soit mené en concertation avec les
organisations syndicales.
Pour l’essentiel, la lettre reprend la plupart des éléments contenus dans le rapport de l’IGAENR
Méthode, garanties et dialogue social
Il nous a été confirmé qu’un premier projet d’organisation cible devra être rendu par
les recteurs de région académique pour janvier 2019.
Nous avons fortement insisté pour que ce document ait bien le statut de projet et qu’il puisse être amendé grâce à un dialogue social nourri et de proximité avec
les organisations syndicales. Cela va être rappelé aux recteurs.
Chaque projet sera propre à chacune des régions et tiendra compte de ses spécificités. A ce stade, nous n’avons pas plus d’éléments précis pour les « grandes régions » comptant plus de
10 départements comme AURA, Grand Est, Nouvelle Aquitaine ou Occitanie ainsi que pour l’Île de France.
Nous avons déploré qu’il ne soit pas laissé davantage de
temps de conception des projets notamment du fait des particularités des grandes régions et que la première partie de la concertation ait lieu en pleine période d'élections professionnelles,
période dont ne se priveront pas certaines OS pour attiser les peurs
Pour la secrétaire générale, les questions « sensibles » telles le choix de la capitale de la région académique doivent être tranchées rapidement
pour pouvoir avancer sereinement sur les projets, une communication sous forme de Vrai/Faux devrait être envoyée aux personnels.
Ces premiers projets devront respecter un certain nombre de critères pour être validés par l’administration centrale en janvier 2019 et pouvoir poursuivre leur cheminement. Ont été cités :
- Aucune fermeture de site
- Réalisation d’une étude d’impact « RH » pour chaque région académique incluant un plan de formation continue.
Les premières garanties apportées aux personnels à ce stade:
-Pas de mobilité géographique contrainte mais elle pourra concerner les emplois fonctionnels.
-Accompagnement notamment indemnitaires pour qu’il n’y ait pas de perte de rémunération.
-Les périmètres de gestion et d’affectation des personnels enseignants et BIATSS resteront inchangés au moins jusqu’en 2022 ainsi que les instances de dialogue social.
Des groupes de travail devraient également se tenir au niveau national avec les OS pour travailler sur les évolutions des différents métiers (Administratifs et corps d’inspection) dans le cadre de ces réorganisations. La secrétaire générale souhaite également élaborer une charte RH en concertation avec les OS.
Dès le mois d’octobre 2018, nous
imposerons le dialogue social dans la région académique des Hauts de France et dans l'Académie d'Amiens lors d'audiences rectorales.
Lors du rendez-vous salarial du 18 juin 2018, le gouvernement a choisi de ne pas répondre aux demandes légitimes de l’UNSA et de ne pas prendre en compte le
retour de l’inflation (2% rythme annuel selon l’INSEE) ou la hausse du PIB (2,2% en 2017 et 2% prévu en 2018).
L’UNSA avait demandé au Gouvernement de faire le choix de revaloriser le traitement de tous les agents publics, titulaires comme contractuels. Il aurait alors
montré l’importance qu’il attache au service public et à ses agents, sa volonté de ne pas pénaliser les agents publics par une baisse constante de leur pouvoir d’achat et son ambition de
promouvoir l’attractivité des métiers de la fonction publique.
Pas de mesure générale : poursuite du gel de la valeur du point d’indice en 2019 après celui décidé par Gérald Darmanin pour les deux années 2017 et 2018.
PPCR. :
Reprise de l’application du protocole PPCR chiffré à 11 milliards de 2016 à 2021 par le gouvernement actuel,
soit 850 millions pour la seule année 2019 avec le passage dans la catégorie A des agents de catégorie B de la filière sociale.
La GIPA (Garantie individuelle de pouvoir d’achat) pour 2018 devrait être mise en paiement avant la fin 2018.
Deux mesures complémentaires ont été développées :
Enfin, le logement a été abordé avec la confirmation de l’amélioration de l’AIP (Aide à l’installation des personnels) et avec l’annonce de l’ouverture d’un chantier pour faciliter l’accès des agents publics au "logement intermédiaire" .
Une seconde réunion pourrait avoir lieu en septembre ou octobre 2018. Dans ces interventions, l’UNSA avait proposé de s’appuyer sur le protocole PPCR qui prévoit d’ouvrir une négociation triennale suivie chaque année d’un rendez-vous salarial. (A suivre)
Le secrétariat national et les secrétaires académiques d’A&I UNSA, réunis le 31 mai 2018, ont débattu du rapport sur la réorganisation territoriale des services déconcentrés des ministères éducatifs. Ce rapport met l’accent sur les scénarios possibles d’évolution des treize régions académiques métropolitaines.
Alors que les arbitrages ministériels sont attendus, A&I UNSA constate que l’organisation des services déconcentrés doit évoluer, pour s’adapter à la réalité des nouveaux territoires et des nouveaux pouvoirs locaux, mais aussi pour se rapprocher des usagers et de leurs besoins.
Cette nouvelle organisation peut être pensée différemment selon les territoires : une ligne hiérarchique claire au profit des recteurs de région n’impose nullement la fusion systématique et uniforme des académies et encore moins la disparition des rectorats.
A&I UNSA juge dangereux pour les personnels d’entretenir un climat inutilement anxiogène. L’affirmation qui voudrait que la suppression d’un emploi de recteur se traduise par la fermeture d’un rectorat est une affirmation gratuite et, en l’état des informations connues, sans fondement.
En revanche, A&I UNSA dénonce la situation actuelle dans les services déconcentrés : personnels en souffrance, perte de sens de leur travail, organisation interne inadaptée, faiblesse des moyens de fonctionnement, travail inutile…
A&I UNSA refuse qu’une nouvelle organisation se traduise par une mobilité géographique forcée.
A&I UNSA exige que la mobilité fonctionnelle induite par la transformation de l’organisation soit réellement accompagnée, en termes de moyens matériels et humains et de formation, par un employeur parfois oublieux de ses obligations.
Face à ce qui engage l’avenir du système éducatif, face aux interrogations légitimes des personnels administratifs qui auprès des personnels non administratifs contribuent quotidiennement au fonctionnement du système éducatif, A&I UNSA sera encore et toujours le syndicat des gens utiles.
Pantin, le 4 juin 2018
Jean-Marc Bœuf
Secrétaire général
Définir un nouveau modèle de dialogue social ne peut pas se traduire par une détérioration des droits des agents publics.
Le projet présenté le 25 mai
De fait, il ne restera plus aux CAP que l’étude des demandes de recours des
agents et à se prononcer sur les sanctions disciplinaires.
L’idée de supprimer le paritarisme est même évoquée !
L’UNSA a rappelé toute l’importance qu’elle attache à ces instances de
dialogue social, qui traduisent le droit de participation des agents publics défini à l’alinéa 8 du préambule de la constitution et dans l’article 9 du statut général de la
fonction publique.
Elle a rappelé, également, que ces instances sont consultatives et permettent de vérifier que le droit de chacun est respecté avec équité.
Alors que le gouvernement a choisi l’égalité femme/homme comme grande cause nationale, il est contradictoire d’envisager de supprimer les compétences des CAP et CCP en matière de
promotion et de mobilité.
L’ensemble des organisations syndicales demande un autre scénario.
Pour l’UNSA, cette première présentation ne doit pas rester en l’état.
L’UNSA s’interroge sur la volonté du gouvernement de réduire le syndicalisme dans la fonction publique.
En effet, les employeurs ont le pouvoir de décision qui est, aujourd’hui, éclairé et régulé par l’avis donné lors des instances consultatives.
Supprimer les CHSCT ou les missions des CAP/CCP revient à laisser seul chaque agent. Ce n’est pas la conception de l’UNSA qui prône une véritable modernisation du dialogue
social pour un meilleur fonctionnement des collectifs de travail.
Nouveau : l'UNSA éducation écrit au Ministre pour défendre l’existence des instances sociales le 15 juin dernier. Retrouvez le courrier ci dessous.
Dans ce rapport que vous trouverez ci-dessous, les académies d'Amiens et de Lille, en tant qu'entités administratives, sont vouées à disparaitre dans le cadre de la réorganisation des services déconcentrés au sein de la région académique des Hauts de France. Le projet doit être finalisé pour la fin de l'année 2018 pour un aboutissement en 2020 au plus tard.
COMMUNIQUE : Les ressources humaines sont avant tout des personnes, des collègues qui travaillent quelque part. Une académie, c’est avant tout un collectif à forte dimension humaine, ancré sur un territoire avec ses forces et des faiblesses, au service d’un public d’élèves et d’étudiants. Bien sûr, il n’est pas interdit d’interroger la taille ou le rôle des académies. Elles ont changé dans le temps et peuvent changer encore. D’ailleurs le rapport de la mission nationale ne dit pas qu'il faut supprimer les rectorats des académies dont elle préconise la fusion.
A&I UNSA, soucieux des personnels administratifs qui sont ses mandants, avait communiqué dès janvier 2018 à la mission en charge du rapport son approche de la question et les lignes rouges à ne pas franchir.
A&I UNSA va prochainement réunir ses responsables de terrain afin d’avoir une lecture critique mais réaliste du rapport, loin des « fake news » entretenues par certains.
A&I UNSA rappelle qu’en tout état de cause, il convient de faire de chaque personnel l’acteur de son propre changement.
Face à ce qui engage l’avenir du système éducatif, face aux interrogations légitimes des personnels administratifs qui auprès des personnels non administratifs contribuent quotidiennement au fonctionnement du système éducatif, A&I UNSA sera le syndicat des gens utiles.
Rien d’efficace ne peut se faire sans les personnels, rien de durable n’aura d’avenir contre les personnels.
PANTIN 17 MAI 2018- LE SECRETARIAT NATIONAL A&I/UNSA
Nous avons rencontré Madame Lévêque, Secrétaire générale des ministères dans le cadre de l’ouverture prochaine de chantiers sur la filière administrative dans nos deux ministères d’exercice.
Nous avions saisi le ministre par courrier concernant la réflexion engagée sur l’organisation territoriale de l’Éducation nationale. Dans sa réponse de mars 2018, Monsieur Kerrero, directeur du cabinet du ministre de l’éducation nationale a souhaité préciser au secrétaire général d’A&I UNSA, et par là-même aux personnels administratifs, un certain nombre de points.
(…) Ainsi, au-delà de la nécessité partagée de faire évoluer les organisations actuelles de notre ministère sur l’ensemble des territoires, je souhaite vous affirmer le souci du ministre d’associer l’ensemble des partenaires concernés par ces réflexions, et de travailler avec vous sur toutes ces questions permettant d’améliorer le fonctionnement du système éducatif dans les écoles, les EPLE et dans l’ensemble des services et opérateurs.
Ces évolutions impératives pour la réussite de nos élèves doivent se réaliser au bénéfice des personnels et offrir au final de meilleures conditions d’exercice de leurs missions. Le ministre souhaite ainsi engager de nombreux chantiers sur les métiers des personnels administratifs qui exercent en écoles, en EPLE et en services, concernant la poursuite des requalifications des emplois administratifs, mais aussi sur les parcours et les carrières au sein de l’interministériel et enfin sur la politique indemnitaire de notre administration (…)
C’est avec ces engagements et précisions en tête que nous avons abordé l'audience accordée par Mme Lévêque.
1 : Les réorganisations académiques :
Mme Lévêque nous a informés que le rapport de la mission nationale "organisations territoriales" a été remis au ministre, qu’il n’est pas diffusé pour l’instant mais fera l’objet dans la première quinzaine de Mai 2018 d’une phase de concertation avec l’ensemble des acteurs institutionnels – Recteurs, SGA… - et partenaires sociaux.
Elle a rappelé la nécessité d'avoir une réflexion sur les métiers et aussi qu'il n y aura pas de "modèle unique" sur l'ensemble des territoires. La volonté est de promouvoir une GRH de proximité à l'éducation nationale. Cette phase permettra de voir les impacts et de préciser des annonces et un calendrier qui ne devrait pas se situer avant le 1er janvier 2020. Toutefois, rien n’est arbitré pour l’instant.
Mme Lévêque souhaite que ce soit l’occasion de dire que la filière administrative va accompagner et aider aux modalités fonctionnelles et ce pour l’ensemble de la filière.
Elle se déclare « fan » de la filière administrative et souhaite repenser le système et non faire, selon ses termes, du mécano administratif.
Nous avons fait part de notre accord, sous réserve que cela donne du grain à moudre à nos collègues des catégories C, B et A.
2 : Les incidences des réorganisations. L’exemple de la fusion des CROUS :
Nous avons traité des cas de la fusion au 1er janvier 2019 des CROUS de Caen-Rouen et Besançon-Dijon.
La secrétaire générale des ministères de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur nous a confirmé ces deux fusions et que des textes –décret et arrêté- sont en cours de discussion et devraient sortir d’ici l’été.
Nous avons rappelé notre vigilance dans ces dossiers car nous sommes avant tout guidés par la défense de nos collègues.
3 : Les incidences des réorganisations. La place et le rôle des personnels administratifs :
Mme Lévêque considère qu’il convient de revisiter le pilotage du système sans œillères mais avec pragmatisme.
Pour A&I UNSA, cela ne peut se faire qu’avec les administratifs et non contre eux.
Nous avons réaffirmé notre exigence de poursuivre les requalifications de C en B et de B en A et l'avons sensibilisé à la nécessité que le MEN porte le CIGeM des catégories C et B auprès de la fonction publique.
Mme Lévêque est d’accord pour parler des requalifications dans le cadre du chantier annoncé par le directeur du cabinet en soulignant l’importance de l’évolution de nos métiers.
Pour les CIGeM des catégories C et B, la secrétaire générale souligne qu'il s'agit d'un dossier à pilotage interministériel et relève que la mise en œuvre de PPCR ne s'est pas accompagnée de l'extension des GIGEM en B et en C.
4 : Les incidences des réorganisations. L’inévitable et nécessaire convergence indemnitaire :
C’est assez naturellement que la secrétaire générale des ministères a évoqué la nécessaire convergence indemnitaire.
Nous avons abordé le RIFSEEP en souhaitant que cette convergence permette une juste revalorisation des personnels administratifs.
À celle qui fût directrice générale de la fonction publique sous le précédent quinquennat, nous avons rappelé les trop grandes disparités et l’absence de remontées académiques. Pour nous, il doit y avoir une politique nationale de l’indemnitaire.
5 : Une question trop souvent négligée. L’AENES dans l’enseignement supérieur :
Nous avons abordé ensuite la place de l’AENES dans les universités, Mme Lévêque nous a rappelé que les présidents décident en matière de ressources humaines depuis les lois de 2007 et de 2013. Sa volonté et celle du DGRH est de faire en sorte que les personnels administratifs, notamment d’encadrement, personnels de qualité qui concourent au service public de l’enseignement supérieur, soient reconnus à leur juste valeur.
6 : Une question d’avenir ? L’administration de l’EPLE :
On entend ça et là que l’EPLE pourrait jouer un rôle plus important dans l’avenir, dans l’animation de réseaux avec les écoles primaires et dans une forme de relative déconcentration de missions exercées par les services de l’État, notamment.
Pour nous, il convient de distinguer sans les séparer les deux fonctions qu’incarne le gestionnaire comptable.
La mission comptable est celle qui est la mieux définie et la mieux suivie par la DAF du ministère, que ce soit en termes d’outils, d’information et de formation. Cependant, pour A&i UNSA, il faut veiller à ne pas créer des monstres comptables coupés de la réalité de fonctionnement de ce qui est avant tout une entité pédagogique. Il convient également de donner aux comptables les moyens d’exercer pleinement leurs responsabilités en implantant des postes d’adjoints (fondés de pouvoir ou non).
En revanche, les missions du gestionnaire, au prétexte qu’elles seraient de plus en plus exercées par les collectivités locales, sont négligées pour ne pas dire abandonnées par notre ministère. Or, on oublie un peu vite, et Mme Lévêque en a convenu, que des missions qui relèvent de celui qu’il convient d’appeler l’adjoint gestionnaire sont pleinement du domaine de l’État : la sécurité des personnes et des biens et l’administration générale de l’EPLE.
Sur ce dernier point en particulier, beaucoup de travail ne serait-ce que d’impulsion et de formation reste à engager. L’adjoint gestionnaire, qui est membre de l’équipe de direction même s’il n’est pas personnel de direction, doit y prendre toute sa place sous l’autorité du chef d’établissement. Mme Lévêque s’est montrée soucieuse d’approfondir également ce chantier avec l’ensemble des parties prenantes.
5 : De C en A+. La question de l’encadrement supérieur, aboutissement de carrière :
Nous avons abordé la question de l’encadrement administratif supérieur, la secrétaire générale des ministères confirme le besoin du statut d’emplois des AENESR et qu’aucune remise en cause n’est d’actualité. Cela permet notamment aux AAE d’accéder à la hors classe. Concernant cette hors classe, nous avons redit notre exigence de passer de 10 à 20% du corps afin que ce soit un véritable débouché. Nous avons sensibilisé Mme Lévêque à la situation des 203 directeurs de service - ex CASU - qui ne sont toujours pas à la hors classe. Nous avons fait le parallèle pas toujours en notre faveur, avec les corps spécifiques d’encadrement de notre ministère et celui interministériel des attachés.
Mme Lévêque demandera à la DGRH des éléments sur cette question importante.
6 : Les conséquences de la réorganisation de l’État sur les services de l’Éducation nationale. L’exemple de la sous-direction des pensions de Guérande :
En fin de cette audience de près de 2 heures, où Mme Lévêque nous a reçus avec des collaborateurs, M. Delanoë sous-directeur à la DGRH et M. Leroy, chef du service de l’action administrative et des moyens, nous avons alerté la secrétaire générale sur les questions de personnels à la sous-direction des pensions de Guérande et le transfert ou le non transfert de nos collègues au service des retraites de l’État de Nantes. M. Leroy nous a affirmé que les compétences des fonctionnaires de l’Éducation nationale sont reconnues. Il est d’accord pour discuter, en liaison avec la sous-direction, de situations de collègues.
Pour conclure une audience riche et fouillée, Mme Lévêque s’est montrée attentive à nos préoccupations, y compris sur des sujets très concrets comme celui de la gestion des EPLE.
En dépit des contraintes budgétaires et sans connaître encore précisément les conséquences qui découleraient pour nous du chantier de « l’action publique » engagé par le gouvernement, nous sommes sortis plutôt satisfaits de nos échanges. Restent, comme toujours, à transformer l’essai… Car, quelle que soit la bonne foi de nos interlocuteurs, nous constatons que des décisions, hors champ législatif et réglementaire, peuvent toucher profondément les métiers et la situation de nos collègues : la mort annoncée des CIO dommage collatéral de la loi sur l’orientation en est le malheureux et parfait exemple !
En conséquence vu le nombre de chantiers qui seront ouverts et la vigilance qu’ils imposent, nous sommes convenus de nous revoir sur ces dossiers et nous devrons également engager des échanges avec les directions, notamment la DGRH. Battre le fer…
Jean-Marc Bœuf - Philippe Mesnier
- Santé
- Agents non-titulaires - AESH - Formation-
- Mobilité - Disponibilité - Réintégration
- Gestion des carrières
Notre fédération a été reçue par la mission "organisations territoriales" mise en place par le ministre Jean-Michel Blanquer dans l'objectif de faire le bilan des
régions académiques à l'occasion de la mise en oeuvre du recteur unique de Normandie.
Ce fut l'occasion pour A&I UNSA de présenter la synthèse de l'approche qui est la nôtre tout en faisant apparaître ce qui nous semble devoir être les
limites de l'exercice.
Retrouvez ci dessous notre note à ce sujet.
L’UNSA constate que le gouvernement lance des chantiers sans discussion préalable avec les organisations syndicales, sans attendre la fin de la consultation qu’il a lancé, sans qu’un débat national autour de la fonction publique n’ait eu lieu ni pendant la campagne présidentielle, ni au parlement.
En effet, le Premier Ministre vient d’annoncer l’ouverture d’une « grande » concertation autour de 4 chantiers tous essentiels.
Ainsi il souhaite étendre « plus largement » l’embauche sous contrat « ne bénéficiant pas de l’emploi à vie ». Pour l’UNSA, cette annonce est une remise en question du statut de la fonction publique, statut essentiel pour maintenir le principe d’indépendance et le principe d’égalité à l’accès aux métiers de la fonction publique et ainsi, la pérennité des droits que le service public garantit à tous les citoyens.
Le premier ministre annonce également son souhait de développer davantage une rémunération au mérite. L’UNSA constate qu’elle existe déjà dans la fonction publique. S’agit-il d’aller au-delà, vers une individualisation des rémunérations sur le modèle des entreprises privées ?
Il ouvre le chantier de la simplification des instances représentatives du personnels, autre élément constitutif du statut de la fonction publique. Ce dernier prévoit expressément la consultation des représentants des personnels sur la gestion des carrières, sur l’organisation et le fonctionnement des services, clefs de voute de la défense des droits des agents et de leurs conditions de travail. Avec une transparence dans la gestion des carrières des agents, loin de l’action des groupes de pression, on garantit au citoyen une fonction publique neutre et indépendante donc centré sur l’intérêt général.
L’UNSA réaffirme son attachement aux Comités Techniques (CT), aux Commission Administratives Paritaires (CAPD) et aux Comité d’hygiène, de sécurité et de condition de travail (CHSCT).
Enfin, un plan de départs volontaires et de reconversions est, dès à présent, « imaginé». Pour un gouvernement qui s’en défendait, il s’agit bien du retour de la RGPP. PDV, reconversion, cette confirmation déguisée d’une suppression massive de postes publics augure mal du rétablissement de l’emploi dans un pays qui est encore enfoncé dans le chômage de masse.
Quelle place pour l’intérêt général ? Quelle place pour le marché ? Quelles garanties d’égalité des droits pour les citoyens dans un pays en déficit profond de cohésion sociale ? Ce sont des questions qui, au-delà des agents publics et de la défense légitime de leurs intérêts de travailleurs sont posées à tous les citoyens.
C’est dans cet esprit que l’UNSA participera à toutes les discussions auxquelles elle aura accès. Oui à une évolution de la fonction publique française mais dans le respect de ces principes républicains essentiels.
Bagnolet le 1er février 2018
Luc Farré
Retrouvez à la suite de cette circulaire envoyée aux Préfets , le projet de décret applicable à l'ensemble de la fonction publique.
Alors que la loi de finances 2018 prévoit l’instauration d’un jour de carence dans la Fonction publique à partir du 1er janvier, l’analyse de l’UNSA Fonction Publique sur la démagogie et l’injustice de cette mesure vient d’être confirmée par la publication du rapport annuel sur l’état de la Fonction publique et par une étude de l’INSEE publiée le 10 novembre 2017.
Pour l’UNSA Education, cette mesure sonne comme une nouvelle provocation et un manque de reconnaissance de l’implication des fonctionnaires dans leur mission au service de l’État.
Les arguments avancés par le ministre actuel, réduire le micro-absentéisme, rétablir l’équité avec le privé ou réaliser des économies sont mis bien à mal dans le rapport annuel sur l’état de la fonction publique (édition 2017).
Quelques faits et chiffres :
- Sur le nombre moyen annuel de jours d’absence pour raison de santé, la Fonction Publique d’État est à 12,3, le privé étant quant à lui à 16,6.
- Proportion de salariés absents au moins 1 jour au cours d’une semaine pour raisons de santé est de 3 en 2016 pour la FPE contre 3,8 pour le privé.
- Le délai de carence n’a pas d’impact pour beaucoup de salariés du secteur privé couverts par leur entreprise.
- En 2012, seuls 5% des arrêts pour maladie ordinaire étaient de moins de 4 jours.
- L’application du jour de carence permettra une économie annuelle mais alourdira considérablement les charges de gestion.
- Le délai de carence risque fort d’augmenter la durée des arrêts et donc le coût global.
Pour l’UNSA Éducation, un vrai travail de réflexion doit être engagé sur ce sujet de
l’absentéisme !
En 2014, la ministre concluait son propos en faisant une référence explicite à l'accord cadre Fonction publique du 22 octobre 2013 relatif à la prévention des
risques psychosociaux (RPS) dans la Fonction publique qui devrait permettre «de traiter à la source les conditions de travail susceptibles d'influencer la santé des agents ».
Enfin, l'UNSA Éducation insiste sur la nécessité d'avancer sur la protection sociale complémentaire des agents de la Fonction publique et sur les niveaux des contributions financières des employeurs publics. Ces contributions sont aujourd’hui disparates et situées à des niveaux très bas et nous demandons à ce qu’elles fassent l’objet d’une revalorisation significative
Pour l’UNSA Éducation, il est urgent de se lancer dans une gestion des ressources plus humaine et de s’interroger sur la qualité de vie au travail des agents du Service public.
La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) aura lieu pour tous les salariés. Il y aura une compensation supérieure à cette hausse pour les collègues du privé, donc un gain de pouvoir d'achat. Cela n'aura aucun impact pour les fonctionnaires dans un premier temps mais sera négatif dans les années à venir et pour tous les nouveaux entrants dans le service public. Mauvais signal pour l'UNSA.
En effet, la hausse d'une contribution (la CSG) compensée par une baisse ou une disparition d'autres cotisations (Chomage, maladie, CES,..) va permettre de faire gagner du pouvoir d'achat à vingt millions de salariés. Pour l'UNSA c'est une bonne chose.
Mais la compensation choisie pour les cinq millions de fonctionnaires lors du groupe de travail du 26 septembre ne nous convient pas. Il n'y a pas de gain de pouvoir d'achat pour les collègues du service public, voire même une perte...
Comment je vérifie sur mon bulletin de paye ?
La solution présentée par le gouvernement pour compenser la hausse de CSG (de 7,5% à 9,2%) sur la paye de janvier 2018, sera la création d'une indemnité. Elle sera calculé une fois en prenant en compte les revenus de 2017 à un moment donné et elle sera fixe. Donc lorsque vous changerez d'échelon, le pourcentage de CSG va s'appliquer sur un montant plus important mais votre indemnité compensatoire, elle, sera fixe. La compensation va diminuer avec le temps et notre pouvoir d'achat va s'éroder.
L'opération est donc neutre pour commencer sur notre bulletin de salaire, notre rémunération nette, celle qui apparait tous les mois sur notre compte en banque, mais se fera sentir dans les années à venir. Nous sommes donc loin des annonces gouvernementales de gain de pouvoir d'achat.
Et le pouvoir d'achat des stagiaires et des nouveaux collègues ?
Mais, le plus dur concerne les collègues entrant dans la profession après janvier 2018. Ils subiront le nouveau taux de CSG à 9,2% mais sans l'indemnité compensatoire. Injuste pour l'UNSA et discriminatoire.
Lors du Comité Technique ministériel de l’Education nationale (CTMEN) du 27 septembre 2017, la délégation UNSA Education –dont A&I UNSA- a voté pour le texte permettant de confier plusieurs académies à un seul recteur.
En l’espèce, il s’agit de confier au recteur de l’académie de Caen, recteur de la région académique de Normandie, la direction de l’académie de Rouen.
En conséquence, ce vote se veut constructif pour l’avenir de l’école et de ses personnels, et appelle un certain nombre de garanties comme l’a rappelé notre fédération dans sa déclaration.
En effet, un tel essai ne peut se faire qu’en étant encadré réglementairement et tant que les périmètres respectifs des académies sont préservés.
Dans ce cadre expérimental, l’UNSA Education portera une attention particulière au rôle des secrétaires généraux d’académie et à celui de l’encadrement intermédiaire. Chacun doit continuer à garder sa place et assumer ses prérogatives en tenant compte des préoccupations spécifiques à chaque académie.
Favorable à l’interministérialité, A&I UNSA n’est pas a priori fermé à une approche qui semble mieux correspondre au droit commun de l’organisation territoriale de l’Etat.
Nous n’avons jamais cru aux vertus du CRA (comité régional académique), structure opaque pour les personnels, source de complication bureaucratique, voire de conflit.
Le recteur unique permet de faire l’économie du CRA tout en conservant les académies. Le temps passé au CRA devrait pouvoir l’être à la réussite des élèves et à l’écoute des personnels.
Simplifier l’administration, ce n’est pas raréfier l’administration.
Réunir des académies, ce n’est pas fusionner des académies.
Réunir, c’est mieux porter un projet au service de l’école dans les territoires. Fusionner, c’est le risque de l’économie d’échelle au seul profit d’une approche technocratique de l’école.
Un détonateur, en l’espèce, c’est un fait qui déclenche une action.
Le détonateur est désormais enclenché.
A&I UNSA portera une grande attention au travail de la mission nationale devant rendre ses conclusions en janvier 2018.
A&I UNSA sera exigeant pour la préservation des droits des personnels des services académiques de Rouen et de Caen.
A&I UNSA sera exigeant sur la qualité du dialogue social que le recteur des deux académies devra préserver.
En cas de manquements à ces principes, A&I UNSA saura prendre ses responsabilités y compris par l’action !
Pantin, le 28 septembre 2017
Jean-Marc Bœuf
Secrétaire général
A&I-Unsa a joué un rôle majeur dans la rédaction de l'article R421-13 du code de l’éducation qui définit très précisément le domaine réglementaire d'action de l'adjoint gestionnaire.
Nous tenions absolument à ce que l'appartenance à l'équipe de direction, les relations avec la collectivité territoriale, l’organisation du travail de l'ensemble des personnels administratifs et techniques, la délégation de signature, y figurent expressément.
Ce n'était pas gagné, nous l’avons obtenu.
Grand bien nous en a pris, puisqu'à l'occasion de ce qui est reconnu comme un excès de pouvoir de la part d'un président de collectivité, un juge administratif d’appel confirme que ce qui est écrit ne saurait-être un vain mot.
Si nous n'avions pas exigé que ce fut écrit, les choses auraient pu être bien différentes, car le juge n'aurait pu se fonder que sur l'article L 421-3, qui ne parle que du chef d’établissement.
Le gestionnaire, privé de droit de toute qualité d'adjoint reconnu, risquait de n'être alors qu'une "fonction pardessus", endossable par quiconque, au gré des puissants du lieu.
Grâce à cette articulation exigée et faite entre loi et règlement, il en va tout autrement, l'adjoint gestionnaire existe, on ne peut indument lui retirer ce que la loi et le règlement lui ont donné.
Nous avons même la faiblesse de penser que le juge n'avait guère de latitude pour lire le texte autrement.
Il y a en l'espèce, nous semble-t-il, peu de chance, s'il devait être saisi, que le conseil d’État casse la décision du juge d'appel.
Oui certes, cela ne peut et ne doit pas signifier qu'à l’arbitraire des uns devrait se substituer à l’arbitraire d'un autre, le gestionnaire.
L'adjoint gestionnaire reste soumis et c'est normal à l'autorité hiérarchique mais cette autorité n'est que celle de l'Etat, et le politique, tout politique qu'il est, ne peut pas faire tout ce qu'il veut.
Les relations de travail, dans un EPLE comme dans toute structure administrative, obéissent au principe de légalité et non au bon vouloir ou plaisir des uns et des autres, qu'ils soient président de collectivité, recteur, chef d’établissement.
Cet arrêt est fondamental pour le métier d'adjoint gestionnaire d'EPLE.
En creux, c'est toute la raison d'être et la reconnaissance au quotidien d'un métier que nous pouvons y lire.
N'hésitons pas, n'hésitez pas à vous en servir au vent mauvais, lot commun de bien trop de collègues.
L'Inspection générale a publié son dernier rapport de novembre 2016 sur l'évolution de la carte comptable des EPLE. Vous pourrez y retrouver aussi leurs recommandations.
L'UNSA-Fonction Publique a voté le projet d'ordonnance présenté par le gouvernement lors du Conseil Commun de la Fonction Publique du 6 décembre 2016.
Fruit d'un dialogue social de qualité dans lequel l'UNSA-Fonction Publique s'est fortement investie, y compris lors du CCFP, il instaure des droits nouveaux pour les agents en matière de
formation et de santé.
Retrouvez ci-joint le courrier de Jean Marc Boeuf, secrétaire général d'A&I , adressé à la DRH du Ministère pour une application du plan de requalification dans toutes les académies, ainsi qu'une fiche explicative sur la requalification.
La direction des affaires juridiques (DAJ) a été interrogée sur la possibilité pour le gestionnaire d’un établissement public local d’enseignement (E.P.L.E.) d’envoyer par voie électronique aux familles des élèves de l’établissement les documents relatifs au recouvrement de créances (factures de restauration scolaire par exemple).
Elle rappelle les textes réglementaires :
il y est mentionné qu’«en règle générale, après contrôle et prise en charge comptable des titres de recettes par le comptable, un avis des sommes à payer est adressé par voie postale à chaque débiteur concerné pour l’inviter à payer». La possibilité d’un envoi par voie électronique n'est pas évoquée.
Vous avez dit simplification ?
La Lettre d'Information Juridique (LIJ) du mois de juillet, publie et commente la réponse de la
DAJ.
Retrouvez le document ci-joint.
Nouveau ! Retrouvez , à cette adresse, le décret du 2015-1616 du 10 décembre 2015 relatif à la mise en place des régions académiques : http://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2015/12/10/MENG1523843D/jo
Les régions académiques
L’administration de l’Éducation nationale s’adapte à la nouvelle carte des régions. Le décret n°2015-1616 du 10 décembre 2015 met en place, depuis le 1er janvier 2016, des régions académiques calquées sur le découpage régional qui regroupent une ou plusieurs des académies actuelles.
Un recteur de région académique est placé à leur tête, désigné parmi les recteurs d’académie. Ce recteur de région, assisté d’un comité régional académique devra fixer les orientations stratégiques des politiques de la région académique, requérant une coordination avec la région ou le préfet dans d’importants domaines : schéma prévisionnel des formations du second degré, formation professionnelle et apprentissage, enseignement supérieur et recherche, lutte contre le décrochage scolaire.
Il devra également élaborer un plan de mutualisation des moyens entre les académies. Il pourra mettre en place des services interacadémiques, dont l’un est rendu obligatoire par le décret, celui du contrôle administratif et budgétaire des universités. Au-delà, des services communs à plusieurs régions académiques sont envisageables.
Article sur la réforme territoriale, extrait de notre revue syndicale-
Retrouvez la communication du Ministère de l'Education nationale concernant les 13 nouvelles régions académiques et la
création de la fonction de Recteur de Région, dévolue au Recteur de Lille pour notre région.
Retrouvez le compte rendu du Conseil des ministres du 31 juillet 2015, annonçant l'organisation retenue des services de
l'Etat suite à la fusion des régions. En ce qui concerne les services de l'Education Nationale, les académies qui se trouvent dans une nouvelle grande région ne fusionneront pas mais
travailleront en coopération renforcée. On parle désormais de "région académique" avec à leur tête un "recteur de région". Pour la nouvelle région Nord-Pas de Calais-Picardie, le recteur de
région est celui de Lille. A& I/UNSA sera vigilant sur la mise en place de ce nouveau mode de fonctionnement, notamment au niveau des conséquences sur l'organisation des services académiques
de l'Académie d'Amiens, et donc sur les personnels.
Retrouvez ci-joint la réponse en date du 24 juin 2015 de la Ministre de l'Education Nationale au courrier envoyé
par le secrétaire général de l'UNSA éducation, Laurent Escure, concernant le sort des personnels administratifs .
L'Inspection générale vient de rendre public son rapport sur les conséquences de la réforme territoriale sur l'organisation des académies et donc des services de l’Éducation Nationale. Préconisations, perspectives, à lire très attentivement!
A&I/UNSA Picardie travaille d'ores et déjà avec leurs homologues du Nord- Pas de Calais afin de s'organiser et de peser sur les discussions relatives à la réforme territoriale, car cette réforme ne doit pas se faire sans les personnels!
Retrouvez ci joint la nouvelle charte de la déconcentration, parue au JO du 8 mai
2015
Communiqué d'A&I/UNSA sur la réforme territoriale: loin de minimiser les conséquences d'une éventuelle fusion entre les académies de Lille et d'Amiens, les syndicats de l'UNSA éducation ne s'associent pas pour autant aux actions qui alimentent un climat anxiogène au sein des services. L'UNSA éducation a manifesté son opposition à la fusion des académies lors des différents CTA et CAEN Cependant, à ce jour, nous ne connaissons pas les tenants et les aboutissants de cette réforme territoriale. L'UNSA éducation, en tant que syndicat réformiste, ne pratique pas l'opposition systématique et ne peut mener des actions contre un projet qui n'existe pas! L'UNSA éducation reste vigilant et mettra donc toute son énergie à la défense des intérêts des personnels. Retrouvez ci-dessous nos exigences.
A&I/UNSA Amiens et A&I/UNSA Lille travaillent ensemble et sont sur la même longueur d'onde, n'en déplaise aux
autres!
Ci-dessous la motion votée lors de notre Conseil national des 3 et 4 juin 2015
Deux arrêts récents de la Cour des comptes témoignent de la pérennité de cette procédure qui, malgré l’intangibilité de sa définition depuis au moins cinquante ans, connaît une application toujours renouvelée au gré de l’évolution de l’environnement administratif.
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